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22 janvier 2015
Lettre ouverte à Mme George Pau-Langevin, Ministre des Outre-mer.
Madame,
En avril 2014, lors des questions à l’Assemblée Nationale, interpellée par le député Thierry Robert, vous avez déclaré à propos du projet de route en mer, « aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un « projet » : c’est déjà un chantier, qui est largement engagé. »
Aujourd’hui (9 mois se sont écoulés), vous pourrez le constater par vous-même, seuls les travaux préparatoires sont en cours. Vous pourrez également constater que ces travaux ont été très durement touchés ces derniers jours par les tempêtes tropicales BENSI puis CHEDZA, passées pourtant à plusieurs centaines de kilomètres des côtes réunionnaises.
Cela m’amène aux considérations suivantes sur les risques climatiques : A l’issue de catastrophes climatiques sévères (crues dans le Var, le Sud-Ouest, Xynthia, …), on entend souvent les autorités préciser que l’étendue des dégâts causés résulte de conditions climatiques « exceptionnelles ». Du jamais vu ! Des crues/vents/vagues qui dépassent toutes nos prévisions !
Si l’on regarde de plus près, les catastrophes climatiques majeures de ces dernières années à travers le monde, semblent résulter pour la plupart de ces conditions météorologiques exceptionnelles…
Ne sont-elles justement pas censées être rares ?
Vu leur fréquence élevée, peut-on alors penser que le risque climatique a été sous-estimé ? Ou que l’homme s’est progressivement exposé à de telles catastrophes (inondations, cyclones, …) en s’installant sur des secteurs autrefois laissés vierges par les « Anciens » ?
La réponse à ces questions tient probablement un peu des deux…
L’homme semble avoir aujourd’hui trop confiance en sa calculette, et pas assez en sa mémoire !
Rappelons ainsi que l’évaluation des risques naturels est basée sur des modèles statistiques calés à partir de données d’observations. Les échantillons de données de nos services météo sont en général disponibles et fiables sur une période de 10 à 50 ans tout au plus. BIEN TROP PEU pour estimer un risque cyclonique centennal qui, comme son nom l’indique, a une chance sur 100 de se produire chaque année !
Et la « mémoire » des « Anciens » n’est prise en compte dans aucun de ces calculs !
Comment préjuger alors du niveau de sécurité offert par le futur viaduc en mer, dimensionné justement pour un risque centennal ?
En dehors de l’argumentaire scientifique, le BON SENS ne voit-il pas une incompatibilité entre VIADUC EN MER et ZONE CYCLONIQUE ?
Bien évidemment, les bureaux d’études ont dimensionné les ouvrages dans les règles de l’Art. Bien évidemment, le niveau de sécurité de la route est garanti jusqu’à un cyclone « centennal ».
Mais comprenons que ce cyclone « centennal » n’est qu’une hypothèse ! Le résultat d’un calcul ! Une estimation ! Il n’est en aucun cas un fait avéré, une certitude !
Aujourd’hui, je doute de la fiabilité d’un tel projet. Et je conçois que l’idée d’un viaduc en mer, « moderne, gratuit et sécurisé » soit séduisante. Mais pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui existe ?
Les solutions de circulation en tunnel sur l’ile de Madère, sœur jumelle de la Réunion par ses sols volcaniques et ses reliefs escarpés, ont déjà été éprouvées ! Et malgré tous les projets de viaducs dressés en exemples par la Région à travers le monde, AUCUN ne consiste à contourner une montagne par la mer ! Il s’agit uniquement d’ouvrages de franchissement de cours d’eau, chenaux maritimes, canaux !
Au nom du bon sens, suspendons les travaux actuels tant il est encore temps de le faire et étudions les recours engagés contre le projet ! Conservons les échangeurs routiers prévus, mais relions-les par une route terrestre – de plein air ou souterraine, mais terrestre !
Vous priant d’agréer, Madame, mes plus sincères salutations.
Johan Ducros,
Ingénieur expert en risques d’inondations
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