
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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4 juillet 2018
Après Goliath, Godzilla, King Kong, Dinosaures, dents de la mer et autres créatures monstrueuses, terrestres ou même extra-terrestres, nous nous amusons à nous faire peur. N’y aurait-il pas derrière cette délectation morbide, autre chose ? Nous n’avons jamais assez peur et les producteurs d’émotions qui se précipitent dans le « toujours plus », l’ont bien compris.
Et ce petit jeu persiste depuis la nuit des temps. Tout se passe comme si notre bonheur et notre joie de vivre recherchaient son contraire. Tout se passe comme si une angoisse profonde appelait le malheur ou, au contraire envoyait un message subliminal : « Allons voir de l’autre côté du miroir le malheur et l’horreur qui fatalement se cache, injectons nous une dose d’antidote pour mieux nous protéger ».
Il y a une part de vérité dans cette peur mais une part seulement. En réalité, le déséquilibre du Monde est beaucoup plus dangereux que toutes ces peurs. Elles ne sont que l’arbre qui cache la forêt. Nous ressentons tous, plus ou moins confusément ce déséquilibre, ce mal-être du monde qui menace le bonheur et la joie de vivre de chacun d’entre nous. Ceux qui savent ne vont pas voir ces films. Les autres ne font qu’obéir à leur instinct, leur subconscient.
Alors, ce monstre caché, qui est-il ? C’est une machine infernale dont peu d’humains mesurent la puissance. S’ils la mesuraient, ils seraient tous effrayés. En effet, les hommes ont mis en place une mécanique socioéconomique qui aujourd’hui semble échapper à tout contrôle. Le rôle d’apprenti sorcier n’est plus un mythe. Quelques humains en profitent encore, quelques autres sont terrorisés mais la grande masse ignore presque tout de sa puissance. Il faut dire qu’il est très politiquement incorrect de faire paniquer le peuple. Alors, on tergiverse, on minimise, on recule les échéances fatales, on noie le poisson, on ment. On a parlé successivement de la surpopulation mondiale, de la pollution, du réchauffement climatique, des risques de famine et de maladies généralisées, du risque terroriste et migrants, etc, mais pas un mot sur le monstre, celui qui, directement ou indirectement est à l’origine de tout, celui qui détruit, qui pollue et qui tue.
Plus on attend, plus il sera difficile de le maîtriser.
François-Michel Maugis – La Réunion
Économiste, écrivain et philosophe
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