Mobilisation pour KOI

Sauver cette liberté d’expression pour avoir le droit de parole dan nout’ pays

9 novembre 2010

Pour la conquête des libertés et pour la sauvegarde de l’Humanité, la communication est très importante, on se rappelle dans le combat contre le racisme, le nazisme, l’appel du 18 juin du Général de Gaulle n’a pas été lancé depuis La France alors sous le régime de la collaboration mais sur les ondes radiophoniques depuis la Grande-Bretagne. Nous avons donc en mémoire la place essentielle de la radio, de l’oralité et de son pouvoir rassembleur dans la sauvegarde de la démocratie, de son rôle de garant de la souveraineté du peuple.
Nous nous rappelons aussi de la censure des dirigeants politiques locaux, réduits au silence et l’application d’une ordonnance injuste, les prises de paroles se faisaient alors depuis la France hexagonale. Aujourd’hui, nous sommes rassemblés pour sauver cette liberté d’expression pour avoir le droit de parole dan nout’ pays.
Si l’annonce de la fermeture de la radio a fait exploser le taux d’audience et les appels au standard, elle a mis en lumière l’attachement profond des Réunionnaises et des Réunionnais pour Kanal Océan Indien. Reconnue alors par ses auditeurs d’utilité publique par le lien social qu’elle entretient, KOI c’est aussi l’expression artistique, politique, syndicale dans toute sa diversité. Média de proximité certes, la radio s’est aussi distinguée en étant la seule à organiser localement des directs lors du sommet de Copenhague, faisant partager ainsi à La Réunion les travaux pour la survie de notre planète et de ses peuples, des enjeux internationaux au coeur du développement de notre île. KOI est un espace d’échange et de rencontre formidable, pour entretenir et garder le lien fraternel, ce lien essentiel qui permet la discussion, génère les débats parce que la pensée unique est néfaste pour la démocratie, et que le pluralisme médiatique est un des garants pour éviter toute forme de totalitarisme.
Mais aussi le chômage, c’est une situation pénible, indéfinissable, il serait bien que mercredi les employés de KOI déchirent leur lettre de licenciement… Allon met ansamb’ montré kosa i lé la solidarité pou sové des emplois, allon montré ke nous lé kapab’ soubat pour la liberté de parole.

Patricia

Sauver KOI

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