
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
10 mars 2018, par
,Depuis plus de 50 ans et, malgré quelques réactions ponctuelles (Club de Rome, par exemple), c’est l’économie mondialisée à l’occidentale qui est la bible de quasiment toutes les nations. Les grandes règles de cette économie « bulldozer », sont relativement simples : « priorité absolue à la santé financière des entreprises transnationales (business as usual) » et, pour cela, le moins d’entraves possible à leur développement. Sans aucuns liens avec la nation dans laquelle l’entreprise est domiciliée, son activité se développe dans le monde entier. Les usines ne tournent que dans les pays à bas salaire mais les ventes ont l’ambition de s’adapter à tous les marchés.
Ce sont bien sûr les pays riches qui rapportent le plus mais les pays pauvres sont une mine d’or pour ces entreprises qui achètent à bon compte, biens immobiliers, matières premières et main d’œuvre. La règle d’or, c’est la mobilité. Dès qu’une difficulté de gestion apparaît quelque part, dès que le rendement de l’investissement diminue, l’entreprise déménage ses moyens de production dans une région plus favorable. On assiste ainsi à un criminel jeu de yo-yo.
Les usines des pays riches ferment les unes après les autres pour s’installer ailleurs. C’est ainsi que ces pays s’appauvrissent pour devenir, au bout de quelques générations, un nouveau terrain de jeu de ces multinationales. Cette activité destructrice mondialisée ne semble pas émouvoir le monde politique qui manifeste une admiration sans faille pour ces entreprises.
Mais, que peuvent faire les états contre ces monstres ? Absolument rien. Au pouvoir de l’argent vient s’ajouter la libre circulation des capitaux prônée par l’OMC. A la moindre alerte, l’entreprise déplace ses activités. Puissants et insaisissables donc. Le drame, c’est que ce mécanisme aveugle, tient très peu compte de l’aspect humain et « a minima » pour ce qui est de son impact sur l’environnement.
Priorité absolue étant donné au rendement, l’humain est devenu un rouage, une simple variable d’ajustement de la machine économique. Sur le plan moral, on assiste même à un total renversement des valeurs. Aujourd’hui, pour préserver la vie sur Terre, il faut demander l’autorisation des banquiers qui ne sont plus qu’un outil au service des entreprises.
La récente conférence du célèbre économiste Larrouturou le 6 mars à Saint-Denis, l’a parfaitement illustré. Il y aurait bien 1000 milliards d’euros de disponibles pour sauver la planète du réchauffement climatique, encore faut-il que le monde financier accepte de ne pas utiliser cet argent pour autre chose.
Bruno Bourgeon et François Maugis
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