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22 août 2006
C’est en surfant sur le Net que j’ai découvert un cas qui m’a pour le moins choqué. C’est celui d’un jeune stagiaire IUFM, Conseiller principal d’éducation, qui a été licencié par le Ministère de l’Éducation nationale sur proposition du jury académique de La Réunion.
Pour être passée par là (IUFM, Inspection), je voudrais demander à ces personnes qui se disent formateurs, professionnels de l’Éducation, si elles savent à quel point à La Réunion, l’École est pour beaucoup de jeunes créoles le moyen de s’en sortir ? Combien de familles créoles ayant à peine de quoi nourrir leur famille font d’énormes sacrifices pour payer des études longues à leurs enfants ? Les bourses sur critères sociaux il est vrai aident ces jeunes, mais sur cette bourse, enlevez, lorsque vous habitez le Sud ou l’Ouest, un loyer étudiant, les repas, les livres, le transport, la situation est pire si ce jeune est forcé d’aller continuer ses études en métropole. Des familles réunionnaises se saignent année après année pour essayer de donner à leurs enfants les mêmes chances de réussite qu’aux enfants d’origine sociale favorisée.
Et c’est ce sacrifice que font leurs parents qui donne la force et le courage à tous ces jeunes Créoles, Mahorais, Malgaches, Mauriciens de se donner à fond dans leurs études. Et malgré le fait que d’autres étudiants de métropole aient la chance de pouvoir se payer des billets d’avion pour venir passer les concours de l’Éducation nationale au soleil de La Réunion et ainsi concurrencer les Réunionnais comme c’est le cas pour le concours de Professeur des Écoles, malgré cela, des jeunes Créoles réussissent chaque année à obtenir des concours de Documentalistes, de Professeurs certifiés, de Conseillers Principaux d’Éducation, de Professeurs des Écoles. Il grandit à La Réunion une génération de jeunes qui savent qu’ils ne sont pas plus bêtes que ceux qui viennent de métropole et qu’ils ont leur place dans les plus hautes fonctions.
Alors, quand je vois qu’après s’être investi dans des études, un jeune Réunionnais se fait licencier, alors que, d’après ce que j’ai pu lire, il a été affecté dans un des collèges les plus difficiles de l’île, collège qui a fait la “une” de la presse locale parce qu’un enseignant avait été tabassé, alors qu’il a été malade du chik sans prendre de congés maladie, alors qu’apparemment il n’a pas eu les mêmes chances que ses collègues stagiaires ?
Comment l’IUFM et le jury académique peuvent-ils se permettre de casser ainsi ce jeune Réunionnais, vous qui savez si bien dire aux jeunes qu’il faut travailler dur à l’école pour réussir sa vie. C’est aussi de cette façon chaque année que de nombreux enseignants débarquent de métropole.
C’est inadmissible que ce soit seulement par Internet que j’ai eu connaissance de cette histoire. Où sont les syndicats si prompts à manifester quand on touche aux avantages acquis, où sont les politiques (c’est vrai que la période électorale est encore un peu loin !), où sont ses collègues des lycées et collèges de Saint-Louis ? Que pense le Ministre de l’Éducation nationale, M. Gilles de Robien, de cette affaire ? Vous avez dit solidarité...?
Tout le monde a le droit de se battre quand il estime subir une injustice, alors bon courage à ce jeune CPE licencié de l’Éducation nationale.
Une ex MI/SE aujourd’hui Professeur des Écoles
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Messages
15 mai 2007, 00:33, par la battante
L’éducation nationale est un système très complexe et beaucoup de stagiaires subissent des injustices.
Les IUFM sont là pour la formation mais les formateurs ne tiennent pas compte de l’évolution des stagiaires.
C’est comme un clan, dès qu’un s’oppose à la validation, tous les autres suivent.
Ce n’est qu’une question de pouvoir et de finances.
Après un investissement important (concours + enseignement), je me retrouve dans cette situation très décevante.
On se dit promouvoir l’égalité et la justice pour tous mais sur le terrain ce n’est pas le cas.
Bon courage et battons nous pour rétablir ces injustices dans un pays républicain.
16 novembre 2010, 17:28, par Steph
Je suis moi aussi ex-stagiaire IUFM non titularisée. A l’IUFM les injustices sont (étaient maintenant qu’ils n’existent plus) très nombreuses et il suffit d’avoir une première visite décévante (pour les formateurs) pour ensuite se taper deux ans de stage avec une énorme étiquette sur le front : "Attention Stagiaire en difficulté". C’est très dur à vivre et il faut bcp de courage et d’humilité pour aller jusqu’au bout malgré tout. Moi j’ai tenu les 2 années grâce aux collègues et au chef d’établissement de mon collège d’affectation. D’ailleurs je les remercie énormément. Aujourd’hui j’attends ma lettre de licenciement de ma part du ministère et suis inscrite à Pôle Emploi. Eh oui, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille...