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26 mai 2020, par
L’hypothèse développée ici suggère que la cellule qui devient cancéreuse adopterait un comportement codifié ancestralement. Et ce, avant que n’ait eu lieu l’avènement symbiotique des composants cellulaires qui agencent la cellule eucaryote lui conférant son autonomie. L’alternative cancéreuse serait interprétée comme un élan vital initié par les mitochondries qui ont conservé leur ADN (comme une « feuille de route » latente, voir plus bas). Elles entraîneraient dans leur « fuite » les cellules avoisinantes, dès lors qualifiées « d’anarchiques », dissidentes en fait, par désymbiotisation.
Sur le plan de la biologie, trois auteurs nous instruisent sur ce sujet pour étayer cette hypothèse : Nicole Le Douarin, concernant les virus, [1] ; Jean-Pascal Capp, qui porte une’ nouveau regard sur le cancer et pour commencer à tisser les liens entre virus et cancer dans le premier chapitre de son étude, [2] ; et Capp et Frédéric Thomas, [3], selon une convergence de vues entre ces deux auteurs pour l’exploration de l’environnement cellulaire pouvant induire une réaction cancéreuse.
Pour Nicole le Douarin, les virus peuvent être à l’origine de cancers. L’ADN viral peut dans certains cas, par un processus de recombinaison, s’insérer dans l’ADN de l’hôte et perturber son fonctionnement ; notamment dans le cas où l’insertion du génome viral se produit au voisinage de gènes impliqués dans la prolifération cellulaire. Celle-ci peut être déréglée et produire des tumeurs. Dans d’autres cas, l’ADN viral peut rester silencieux et ainsi s’ajouter au génome de l’hôte, p. 763, 2017.
Dans son ouvrage « Nouveau regard sur le cancer », 2012, Jean Pascal Capp commence son étude sur la cancérogenèse, son histoire et sur l’actualité. Il évoque l’époque où les hypothèses convergeaient vers une cause chromosomique ou virologique dans la compréhension de la maladie. Puis l’attention des chercheurs se porte sur la découverte des agents mutagènes et les translocations chromosomiques conduisant au cancer ; pour enfin arriver à ce constat que la cancérogenèse est un processus évolutif à l’échelle cellulaire. Plusieurs « étapes » ont été identifiées, intervenant dans la cancérogenèse, dont la phase « initiatrice » tel que pourrait être l’infection du coronavirus avant la phase de promotion ou de prolifération. L’attention des virologues et cancérologues pourrait porter suite à la pandémie actuelle, selon nos suggestions.
Jean Pascal Capp termine son enquête en se demandant comment sortir de la spirale de l’échec dans la lutte contre le cancer. Comment se fait-il qu’après tant d’années et tant d’argent dépensé, la recherche débouche sur cette conclusion « d’un dérèglement des relations entre cellules qui agirait comme un facteur clé » ?
Dans son ouvrage « L’abominable secret du cancer », Frédéric Thomas enfin dit bien que « le cancer attaque quand nous sommes vulnérables ». « Les stress sont à l’échelle de l’écosystème multicellulaire des perturbations écologiques brisant l’homéostasie avec souvent à la clef des effets directs sur notre immunité, car fréquemment les personnes déprimées sont également immunodéprimées », p. 139, 2019. Et ce, tout en renforçant notre hypothèse d’une réactivité déclenchée par désymbiotisation, nous semble-t-il. Quand il dit : « Il est possible que plusieurs adaptations des êtres unicellulaires n’aient pas été totalement éliminées du génome, mais seulement réduites au silence tant que nous sommes reproducteurs. Leur réactivation accidentelle conduirait au cancer, une conjecture ubuesque dans laquelle les organismes multicellulaires modernes se retrouveraient soudainement en compétition avec des entités vivantes dotées d’adaptation datant du Précambrien.
Si l’on suit cette hypothèse, poursuit-il, on pourrait supposer que parmi les programmes ancestraux en question, ceux impliqués dans les comportements sociaux des premiers organismes unicellulaires agissent comme des éléments facilitateurs de la construction de tumeurs solides. Autrement dit, il existerait finalement une feuille de route, un peu en enfouie certes, mais bien présente, qui donnerait certaines directions en cas de réactivation. Au-delà, l’hypothèse atavique du cancer permettrait aussi d’expliquer pourquoi les cellules cancéreuses sont particulièrement à l’aise dans les environnements acides et pauvres en oxygène comme le sont les tumeurs, puisque ceux-ci étaient fréquents au Précambrien. À l’heure actuelle, on ne mesure pas la portée de cette hypothèse, bien que les preuves de sa pertinence semblent s’accumuler », p. 71, 2019.
Notre hypothèse d’une réactivité vitale de certains composants cellulaires face aux agressions extérieures (4, 2018) se trouve renforcée lorsque Thomas dit « que l’évolution ne ferait qu’optimiser une situation à la précédente » sans la faire disparaître.
Ce renouvellement de l’hypothèse d’une réaction vitale à l’origine du (des) cancer(s) que nous avons imaginée [4] et tentée d’expliciter peut-il être réactualisé de nos jour du fait de l’agression de la charge virale - fonctionnant tel un stress - causé par le coronavirus ? Cette charge virale rencontre un environnement que nous imaginons rencontrant une prédisposition à la réaction cancéreuse. Certaines personnes, en effet, s’imaginant vulnérables a priori, vivraient leur déconfinement comme particulièrement anxiogène, aux frontières d’une « paralysie » psychique. Plus que d’autres, elles présenteraient les risques d’un déclenchement de cancer confirmant le tableau clinique des effets de l’inhibition de l’action [5] décrit par Henri laborit (1979).
Une des possibilités de tester cette hypothèse serait d’observer l’émergence d’une augmentation significative de cancers liés à la charge virale du coronavirus, compte tenu du contexte clinique qui corroborerait apparition du cancer et affaiblissement biopsychique des personnes atteintes.
Frédéric Paulus, CEVOI, Centre d’Etudes du Vivant de l’Océan Indien
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