
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
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19 août 2011
« La raison de mon déplacement ici ne tient pas du fait que ce soit un lycée professionnel, mais parce que c’est un lycée pilote en matière d’absentéisme et de décrochage scolaire » (le Recteur Moustafa Fourar en visite au LP Lepervenche le jour de la rentrée).
Le ton de la rentrée est donné, martial !!!!!
Comme si la suppression des allocations familiales était LA solution pour lutter contre un absentéisme scolaire qui, au demeurant, n’a pas enflé ces dernières années.
Comme l’a souligné à juste titre un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse :
« Le présupposé de cette mesure tient en la conviction que si les enfants ne se rendent pas à l’école, c’est nécessairement que les adultes ne remplissent pas leur rôle et laissent leurs enfants déserter les salles de cours. Les parents seraient démissionnaires, laxistes, irresponsables, et la solution résiderait donc dans une contrainte financière ».
Il y a quelque chose d’obscène à laisser penser que les parents s’intéresseraient davantage à l’obtention d’allocations qu’à l’avenir de leurs enfants. Il faut être bien loin du terrain pour prêter de telles pensées aux familles qui subissent l’absentéisme scolaire de leur enfant. Il faut être bien loin du terrain pour penser que les parents s’intéressent davantage à leurs allocations qu’à l’avenir de leurs enfants.
La CGTR Educ’action rappelle que les allocations familiales ne sont pas des bons points distribués aux “bons” parents. Elles sont un droit garanti au sein de notre système de la Sécurité sociale. Elles visent explicitement à la compensation des charges d’enfants pour alléger des dépenses que n’ont pas les ménages sans enfant.
Leur suppression pour motif d’entorse à l’assiduité scolaire n’apportera aucune aide dans ce domaine aux parents, ni aux jeunes frappés par une telle sanction. Elle sera source au contraire d’aggravation des conditions de vie de l’ensemble de la famille. Il s’agit d’une punition au caractère archaïque, indigne des valeurs républicaines.
L’absentéisme scolaire n’est pas seulement la responsabilité des parents, ce n’est pas seulement une responsabilité « individuelle » qui ne concernerait finalement que les parents touchés par ce problème, c’est une question sociale qui se pose à l’ensemble de notre société et à nos représentants.
De plus, la dégradation des conditions de travail, la déprofessionnalisation inhérente à la disparition de la formation initiale, l’augmentation et le regroupement des effectifs, le déficit en matière d’accompagnement et de suivi des élèves dans leur diversité, les suppressions massives de postes pèseront lourd, n’en doutons pas, sur l’acte de formation et d’éducation, la capacité de l’école publique à œuvrer pour la réussite de tous, en particulier des enfants les plus fragiles.
Ce n’est pas ainsi que la charge « éduquer tous les enfants de la République », comme le déclare le ministre de l’Éducation nationale, sera assurée par l’école.
Ceux-là mêmes qui suspendent les allocations familiales pour absentéisme scolaire sont ceux-là mêmes qui massacrent les moyens de prévention contre… l’absentéisme scolaire, et le recteur est aux premières lignes dans ce combat.
Qu’on en juge, suppression dans un passé pas si lointain de postes de médiateurs de réussite scolaire, suppressions de postes de surveillants dont le rôle social et éducatif n’est pas discutable. Suppression qui s’accumule chaque année à celles qui touchent le corps d’enseignant.
Cette décision de supprimer les allocations familiales pour absentéisme scolaire s’inscrit assurément dans la course effrénée du tout répressif, d’un populisme dangereux dont les visées électorales ne font plus aujourd’hui aucun doute.
Après l’expérimentation de “la cagnotte” contre l’absentéisme scolaire et la suspension des allocations familiales, mais jusqu’où iront-ils ?
La CGTR Educ’action
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