
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
11 février 2013
Le Président de la République française a décidé le 11 janvier 2013, au nom de la lutte contre le terrorisme, de répondre favorablement à la demande du Président malien — auteur d’un coup d’État militaire orchestré le 21 mars 2012 — de lui venir en aide afin d’éviter la prise de Bamako par ceux que l’on appelle les islamistes d’Ansardine, sachant que des rebelles touaregs du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, plus connu sous le nom de MNLA, revendiquent depuis des décennies l’indépendance des régions de Kidal, Tombouctou et Gao.
Il convient d’ajouter dans le paysage des belligérants un troisième groupe appelé MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest). Ces mouvements, à l’exception du MNLA, composés de beaucoup de jeunes souvent enrôlés de force peu soucieux du patrimoine historique et architectural local, commirent des exactions telles que des incendies de bibliothèques, des destructions de manuscrits très anciens, actes d’ailleurs condamnés par l’Islam qui accorde une importance capitale à la science et à la connaissance.
Par ailleurs, toutes les violences imposées aux femmes et aux hommes s’éloignent totalement de l’orthodoxie musulmane si ce n’est que ces mêmes actes barbares consistant à couper des mains et à lapider des femmes ou des hommes suspectés d’adultère se produisent en public après chaque prière du vendredi dans la capitale de l’un des pays dont les dirigeants représentent l’une des castes les plus arriérées au monde et qui pourtant demeurent des alliés inconditionnels des États-Unis et de l’Union européenne, il s’agit de l’Arabie saoudite.
Depuis le 17 janvier 2013, le député belge Laurent Louis, seul député à s’être opposé au soutien apporté par le Royaume de Belgique à l’intervention militaire française, rappelle que la France, les États-Unis, l’Union européenne et les Occidentaux en général ont soutenu en Libye et soutiennent encore en Syrie les "djihadistes" que la France combat au Mali.
L’armée syrienne libre, le Conseil national syrien de transition sont composés d’une partie non négligeable d’islamistes dont la première décision en cas de victoire serait de condamner à l’exil, sous peine de les éradiquer, les chrétiens syriens (environ 15 à 17% de la population) selon le prétexte qu’ils constituent avec les Alaouites les deux piliers sur lesquels s’appuierait le Président Bachar Al-Assad.
Le parti BAAS en Syrie, comme c’était le cas en Irak, sont des partis laïcs créés par des chrétiens, des musulmans, des communistes, etc., précisément pour renforcer le caractère non confessionnel de l’État et favoriser l’accession de tous aux plus hautes fonctions selon les compétences de chacun. Il paraît essentiel de souligner la féminisation importante des cadres tant dans les emplois publics que privés dans la Syrie de Bachar Al-Assad comme c’était le cas en Irak sous la présidence de Feu Saddam Hussein. Cette féminisation des emplois ne viendrait même pas à l’esprit des gouvernants du Qatar et de l’Arabie saoudite pour qui une femme ne peut pas encore aujourd’hui passer son permis de conduire, ni déposer un bulletin de vote lors d’une élection politique. Ce qui n’empêche pas les Occidentaux de considérer ces deux États comme des modèles de démocratie....
Enfin, pour clore mon propos, je citerai Thierry Meyssan : président-fondateur du réseau Voltaire, qui écrit dans un texte publié sur son site le 21 janvier 2013 : « durant l’attaque de la Libye, les Français et les Britanniques ont fait un large usage des islamistes pour combattre le pouvoir de Tripoli. J’ai personnellement été témoin de la réception des dirigeants d’AQMI par des membres du Conseil national de transition à l’hôtel Corinthia qui venait d’être sécurisé par un groupe de Britanniques spécialisé venu exprès d’Irak ».
Cette information corrobore mon interrogation première : les "djihadistes" maliens sont des terroristes et les "djihadistes" syriens deviennent ipso facto des alliés. Ce scénario connait un précédent historique, lorsque les Soviétiques envahirent l’Afghanistan en 1979, les Américains furent les premiers à entraîner et à armer les Talibans d’aujourd’hui. Récurrence historique ou cynisme de la diplomatie occidentale, l’avenir le dira !
Luis-Nourredine Pita
(Le Port)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)