« Trois blocs » coopératifs au lieu de s’entredéchirer ?

28 juin, par Frédéric Paulus

Pourrions-nous expérimenter une nouvelle culture politique coopérative plutôt que celle marquée par l’influence d’égo de leaders qui animerait leur personnalité, balkanisant ainsi chaque clan au détriment d’intérêts réels du plus grand nombre de concitoyens ?

Le taux de participation pour le vote des législatives annoncées pourrait être interprété positivement… Mais il serait particulièrement désolant si le proche avenir devait reproduire le climat d’opposition stérile de « trois blocs » animés d’un sectarisme désolant ; que j’oserai qualifier de névrotiques s’ils devaient se combattre. Les Assemblées, plus particulièrement l’Assemblée Nationale, nous aura présenté ces dernières années ce que nous pourrions qualifier d’OMBRE chez l’humain. Entendons par là cette propension à se juger positivement en projetant unilatéralement des défauts chez notre alter égo, c’est-à-dire l’autre que soi-même : c’est l’histoire de « la paille et la poutre ».
Quelques suggestions pour imaginer une autre culture ?

Cette fonction qui nous vient naturellement avant de parler

Les riches accepteraient-ils d’être moins riches ?
Les pauvres pourraient-ils être respectés et aidés ?
Pouvons-nous imaginer une société qui se préserverait autant que faire se peut des risques de déstabilisation, en surveillant ses frontières tout en recevant généreusement ceux qui souffrent objectivement sans autre alternative d’immigration et ceux qui offrent le plus de garanties d’intégration tout en organisant un accueil qui présenterait des garanties de bonne installation ?
Les nouveaux venus sur la terre de France seraient régulièrement sollicités et questionnés par l’intermédiaire de bilans d’insertion.
Nos points de repères sociétaux seraient toujours et plus que jamais : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ. En organisant rencontres et colloques, ainsi serait promue une culture qui préciserait collectivement et individuellement ces trois termes, offrant une matrice idéologique conscientisée. Ce n’est pas tout. Une cohésion nationale psycho-sociologique devrait reposer idéalement sur la science et non sur cette matrice idéologique.
Cette nouvelle culture politique pourrait prendre en effet appui sur les sciences amenées depuis une trentaine d’années à se décloisonner en abolissant ses frontières disciplinaires en une transdisciplinarité popularisée puis diffusée. La physique tant « cosmologique » que « quantique » s’ouvrirait aux sciences biologiques, psychologiques, sociologiques et ethnologiques.
Ces sciences ainsi déployées devront être simultanément popularisées et donc débalkanisées. Démocratiquement répandues, elles permettraient de mieux se comprendre en revenant sur les points initiaux de différenciation.
Dès lors croyances et savoirs scientifiques seront distingués et dissociés. La science nous offre un ensemble de représentations fiables. Celles-ci nous renseignent sur les prouesses de la vie aura sélectionné, sans exclure l’idée qu’un Dieu pourrait être à l’origine du génie du vivant ; et sans que cette croyance s’érige en savoir absolu.
La prise de conscience de la beauté de la Vie pourrait à tous apparaitre, nous rassembler. Nous serions tous des écologistes aux nuances politiques de « droite » ou de « gauche »dès lors mineures, gage certain de pacification.

Frédéric Paulus
Président du CEVE
Centre d’Etudes du Vivant Europe

Législatives 2024

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