
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
21 mars 2003
Pour comprendre l’enchaînement des événements qui mènent à la guerre, il faut surtout analyser la personnalité et les conviction de deux protagonistes. Cet exercice aboutit à des surprises et met au jour des préjugés. Dans l’affrontement entre George W. Bush et Saddam Hussein, dans le prétendu conflit entre "l’occident moderne, démocratique" et "l’islam conservateur, féodal", le fondamentalisme et l’intégrisme religieux ne sont pas dans le camp que l’on croit, pas chez Saddam Hussein. En fait, c’est l’Amérique de George W. Bush qui fonde son action politique et sa stratégie militaire sur une culture religieuse, puisant sa source conservatrice et son intolérance dans l’Ancien Testament chrétien. Plusieurs ouvrages récents ont permis de mieux cerner la personnalité et les mœurs de ce Texan qui veut dominer le monde. On y découvre un protestant rigide et conservateur, convaincu de la mission salvatrice de l’Amérique. Austère, rigoriste, il est entouré de conservateurs de la droite évangélique américaine, aussi intolérants que leur chef et aussi déterminés à en découdre avec ces "empires du Mal", hier "rouges", aujourd’hui "verts".
C’est ce chef militaire obsessionnel qui lance des troupes sur un Irak dont il est persuadé qu’il cache des armes de destruction massive destinées à détruire la civilisation judéo-chrétienne. Il est également convaincu que l’Irak entretient des liens avec le réseau terroriste Al-Kaïda.
Le combat contre ces menaces est devenu l’axe principal de la diplomatie américaine. Les intérêts économiques et l’accès aux champs pétrolifères ne sont sans doute pas absents de la stratégie américaine.
Face à l’intégriste George W. Bush, Saddam Hussein ferait figure de visionnaire moderniste s’il n’était pas un dictateur sanguinaire. Hussein ne tire pas ses convictions et sa politique de versets coraniques. Le raïs qui règne sur l’Irak depuis trente ans a fait ses classes politiques dans le parti socialiste arabe Baas, pratiquement le seul parti laïc du monde arabo-musulman. Et son mentor a été l’idéologue chrétien Aflak, avec qui il a fondé en Irak la direction régionale des partis Baas. Aujourd’hui encore, son bras droit et homme de confiance reste le chrétien Tariq Aziz.
Mais le président irakien s’est maintenu au pouvoir au prix de sanglantes purges et d’un règne de terreur qui n’ont épargné personne, y compris dans sa proche famille. Il maintient son autorité grâce à un contrôle absolu de l’appareil de sécurité dirigé par le tout-puissant Qoussaï, le fils que l’on considère dans la capitale comme son héritier.
Le maître de Bagdad a longtemps rêvé de devenir le Saladin des temps modernes. Saddam Hussein est né à Takrit, ce petit village où naquit il y a huit cents ans, dans une famille kurde, celui qui allait devenir le célèbre "Salah-ed-Din", sultan d’Egypte, de Syrie, de Mésopotamie et du Yémen. Mais surtout le valeureux guerrier qui rassembla l’islam, le conquérant qui reprit Jérusalem aux croisés et fit trembler la chrétienté.
Saddam de Takrit pense encore à Saladin. Cet homme là n’abandonnera pas la terre arabe. Il se battra. Mais ce n’est pas un illuminé, il maîtrise parfaitement les rapports de force et a su jouer, jusqu’à présent, tant sur le plan intérieur que sur la scène internationale. Il pourrait encore tenter le coup, mais il est difficile d’imaginer que cet homme-là négociera un exil doré dans la honte et l’humiliation. Les guerres ne sont que des duels. Nous en sommes les témoins. Évitons que nos esprits s’enflamment et que notre raison s’égare.
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