Une « immense émotion »

8 janvier 2004

Dans un courrier qu’il a adressé au ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, M. Pierre-André Wiltzer, le Président du Conseil Général attire son attention sur « l’impossibilité rencontrée actuellement par Monsieur Saïd Larifou pour quitter Moroni, la capitale des Comores où il est placé en résidence surveillée depuis plusieurs mois ».
Pour M. Jean Luc Poudroux, Maître Larifou « est retenu aux Comores dans des conditions humaines difficiles, puisque son état de santé nécessite des soins dont il ne peut bénéficier à Moroni, faute d’équipements sanitaires suffisants ».
Dans le cadre des accords de coopération entre la France et la République fédérale des Comores, et eu égard aux engagements de notre pays au sein de la Commission de l’Océan Indien, le Président du Conseil Général demande au Gouvernement « d’intervenir auprès des autorités comoriennes en vue d’un règlement rapide de ce problème aujourd’hui avant tout humanitaire ».
Ce n’est pas la première fois que le Président s’inquiète du sort de l’avocat Saint-Pierrois retenu aux Comores. Au mois de septembre dernier, peu après l’arrestation de Me Larifou, le président du Conseil général avait fait part au Ministre comorien des Relations Extérieures, M. Mohamed El-Amine Souef - alors président en exercice de la Commission de l’Océan Indien - de « l’immense émotion » suscitée à La Réunion par cette affaire. M. Jean Luc Poudroux rappelait au ministre comorien des relations Extérieures « les graves conséquences » que pourraient avoir sur la coopération régionale « franche et fructueuse » le maintien en détention de Me Saïd Larifou.


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