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15 février 2011
L’Union pour la Méditerranée (UPM) [1], un projet cher aux deux présidents égyptien et français, Hosni Moubarak et Nicolas Sarkozy, créée le 13 juillet 2008 dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. Après le départ de Moubarak, quel sera l’avenir de ce projet ?
Quand l’idée a été lancée par le Président Sarkozy, un débat a été installé naturellement sur l’omission de toute référence à la démocratie et aux droits de l’Homme dans la déclaration de la mise en place de l’initiative. Cette dernière a marqué une régression par rapport aux objectifs du Processus de Barcelone. L’Union pour la Méditerranée coule dans la structure du « Processus de Barcelone », un pacte liant l’Europe aux pays riverains de la Méditerranée mis sur pied en 1995 à l’initiative de Jacques Chirac.
L’UPM devait prendre son essor sur six projets mobilisateurs : la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire et une « initiative méditerranéenne de développement des affaires » [2]. Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive Nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l’UE, et un dirigeant de la rive Sud, désigné par consensus dans les États concernés.
L’Égypte était l’acteur qui représentait la rive Sud, puisqu’aux yeux des Occidentaux, elle conserve le rôle majeur qu’elle a toujours exercé sur la scène régionale au service de la stabilité du Proche et du Moyen-Orient.
La gouvernance des pays du Sud avait dressé de multiples obstacles au succès de ce projet. Du Maroc à la Turquie, ce ne sont pas moins de cinq conflits armés ou querelles frontalières qui empêchent toute coopération. Toutefois, la principale préoccupation des dirigeants des pays du Sud qui étaient favorables à ce projet (Égypte de Moubarak, Maroc de Mohamed VI, la Tunisie de Ben Ali) n’est pas d’intégrer un club de démocraties méditerranéennes, mais de sanctuariser leurs régimes et de maintenir leurs clans au pouvoir.
Tout projet de modernisation menaçait leur souveraineté, leur pérennité politique. Donner la liberté à leur peuple, instaurer un État de droit ou offrir à leur jeunesse une véritable perspective, cela n’était pas à l’ordre du jour.
Cette institution aurait finalement pu sauver les présidents tunisien et égyptien si ces protagonistes “de l’époque” avaient commencé à s’intéresser aux intérêts de leur peuple et avaient intégré plus de liberté et d’ouverture en faveur de leur société civile. Chose qui n’a pas été faite, Moubarak voulait léguer son trône à son fils Gamal, et Ben Ali croyait qu’il était éternel.
L’Union pour la Méditerranée devient du coup un échec cuisant des gouvernants des pays du Sud avec la complicité des pays du Nord.
Fayçal Megherbi, Docteur en droit
Enseignant à l’Université du Panthéon-Assas Paris II
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