
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
27 avril 2013
Dans le passé, pour répondre au manque de professeurs, les élus réunionnais ont su trouver des solutions réunionnaises. Ils ont proposé la formation et le recrutement des Réunionnais pour travailler dans les structures. Aujourd’hui, d’autres problèmes se posent à nous dans le domaine éducatif et notamment l’illettrisme. Quelles propositions réunionnaises ?
Loin des préoccupations nationales
Nous le voyons dans les actualités, les problèmes de La Réunion en matière d’éducation et de formation ne font pas partie des préoccupations du gouvernement. En effet, quand bien même la situation à La Réunion est catastrophique avec, rappelons-le :
- plus de 120.000 illettrés,
- des milliers de jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme,
- plus de 150.000 chômeurs dont plus de la moitié sont des jeunes de moins de 26 ans.
Aucun mot sur cette situation d’aucun ministre qui débarque régulièrement ici. Ils pansent la plaie au lieu de prévenir la maladie. Aucune annonce de mesure spécifique au niveau national du Ministère de l’Éducation nationale. Si de tels chiffres étaient ramenés à un département du territoire français, cela ferait longtemps que le gouvernement aurait mis ce fléau au titre de ses priorités. Or, là, rien. « Zoreil cochon dann marmite pois », comme on dit en créole. Tout est appliqué en bloc en France et à La Réunion : rythmes scolaires, calendrier des vacances en passe d’être revu, leçon de morale le matin. Toutes ces mesures peuvent avoir leur efficacité de manière générale, mais ici, nos besoins sont beaucoup plus spécifiques et urgents.
La négation de la langue et de la culture de l’enfant
Ici, dès leurs premiers pas à l’école, nos enfants sont confrontés à la barrière de la langue, quelles propositions ? Pour le moment, pas ou prou, alors que l’on considère que le développement du langage en classe maternelle est la base de tout bon apprentissage.
Cette barrière de la langue se poursuivra tout au long de la scolarité pour la grande majorité d’entre eux. Selon les chiffres des journées d’appels, 80% des jeunes de moins de 16 affirment ne parler que créole chez eux. Quelle prise en charge ? Aucune.
Changer le modèle actuel
Le modèle d’intégration est appliqué dans sa totalité malgré le taux d’échec important. A quoi bon ? N’est-il pas temps de passer à un autre système, également, dans le domaine éducatif ? Mais ce changement ne viendra pas de l’extérieur, c’est à nous de l’impulser.
D’ores et déjà, des associations s’impliquent, notamment pour proposer une graphie du créole réunionnais, chose qui freinait la prise en compte de cette langue à l’école, selon le Recteur Thierry Terret.
C’est un pas de plus vers le respect de l’identité de nos enfants, et peut-être une meilleure réussite.
Pour sa part, le PCR a émis un certain nombre de propositions, comme l’accueil des enfants de maternelle par des enseignants qui comprennent cette langue. Ce serait la base même de tout changement. Certaines associations vont jusqu’à demander l’accueil des marmailles dans leur langue maternelle, avec un enseignement en créole, voire bilingue. Toutes ses mesures impliquent que l’habilitation du créole soit obligatoire pour enseigner dans les écoles maternelles. Cela signifie donc qu’il faut prévoir la formation de ces enseignants, car actuellement, seuls 280 professeurs possèdent cette habilitation.
Une autre proposition serait que la LCR (Langue et culture régionales) soit un enseignement obligatoire du Primaire au lycée. En effet, l’élève est en constante contradiction entre sa culture et celle imposée par le système scolaire unique, ces contradictions ont inévitablement une influence sur sa scolarité. Il n’est pas rare de voir lors d’examen oral de fin de collège que des élèves et ceux les plus en difficulté refusent de s’exprimer en français ou s’expriment très mal dans cette langue alors que c’est la langue qu’ils ont constamment entendue à l’école, à la télé et à la radio. Une vraie prise en compte de leur culture au lieu de la nier serait certainement plus bénéfique.
Des choix responsables
Et enfin, pour répondre aux détracteurs qui prétendent que les enfants qui parlent créole chez eux n’ont pas besoin de l’apprendre à l’école, on rétorquera que des dizaines d’années d’apprentissage du français à l’école ne permettent souvent pas d’arriver à un niveau correct en français même pour ceux dont c’est la langue maternelle, alors pourquoi il en serait autrement pour les enfants créolophones ?
La véritable question est de savoir si nous estimons qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour nous et nos enfants. Les responsables des autres îles de l’océan Indien, l’île Maurice et les Seychelles, ont depuis longtemps répondu favorablement à cette question. C’est à nous, Réunionnais, de prendre en main les problèmes de notre pays et de proposer des solutions adéquates. Personne d’autre ne le fera à notre place. Force est de constater que le système actuel n’est pas la solution optimale.
Julie Pontalba
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