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Thierry Robert, maire de Saint-Leu
30 juin 2010, par
Depuis des décennies, la commune de Saint-Leu est confrontée à des difficultés d’approvisionnement en eau. Maire de la commune depuis 2008, Thierry Robert fait le point sur les investissements en cours et les perspectives pour libérer Saint-Leu des problèmes liés à l’eau et à l’assainissement.
Quelle était la situation de l’eau à Saint-Leu à votre arrivée à la Direction de la Mairie ?
— Il y avait un projet bien avancé, la station d’épuration. Nous l’avons validé et le projet a commencé. Mais nous avons constaté que beaucoup d’investissements restaient à faire dans les réseaux d’adduction d’eau potable. À La Chaloupe, plusieurs dizaines de familles n’étaient pas raccordées au réseau, nous avons fait des travaux pour que l’eau coule au robinet. Au Plate, c’est un réseau sous dimensionné qui empêche la mise en place de compteurs d’eau. Nous avons également un projet de RHI au Plate, mais il ne sera possible que si l’eau arrive en quantité et en qualité suffisantes.
Nous avons donc lancé des travaux pour recalibrer les réseaux afin que les familles puissent avoir de l’eau suffisamment.
Un autre chantier en cours est le renforcement et le renouvellement de la canalisation entre Le Plate et La Chaloupe.
Nous avons aussi démarré la construction d’une station de potabilisation de l’eau au Plate. Car jusqu’à présent, à chaque forte pluie, l’eau est boueuse au robinet dans ce quartier. Le précieux liquide sera donc traité.
Une autre installation de ce type est en projet à Maduran, pour Piton Saint-Leu. Les appels d’offres ont été lancés.
Depuis des décennies, Saint-Leu est confronté à des problèmes récurrents d’alimentation en eau, comment pensez-vous les résoudre ?
— À un moment, il faut des moyens conséquents. C’est donner la priorité à cette question, car sommes-nous capables de donner une eau de bonne qualité aux familles ?
Nous prenons tout cela en considération, et ce sont déjà plusieurs millions d’euros qui ont été investis sur les dernières années. Et sur la période 2008-2011, ce sont environ 20 millions d’euros qui seront investis. 10 millions d’euros pour l’assainissement, et 10 millions pour la remise en état des réseaux d’adduction d’eau potable.
Car si l’État diminue ses subventions, il nous impose une mise à jour. Nous sommes obligés de privilégier ces investissements. Des maires ont été mis en examen, cela n’a pas trainé pour qu’ils soient mis devant le fait accompli.
Ces investissements seront financés sur fonds propres de la Mairie, sur emprunt, et avec les subventions que nous pourront obtenir.
Concernant l’exploitation, nous avons décidé de valider le recours à des contrats d’affermage. Les consultations sont lancées, avec un appel d’offres pour la station d’épuration, et un appel d’offres pour le réseau d’adduction d’eau potable.
Quelles sont les autres solutions pour régler sur le long terme la question de l’eau à Saint-Leu ?
— Saint-Leu a un fort potentiel touristique et agricole. Mais il nous faut de l’eau sur les hauteurs au-dessus de la route Hubert-Delisle. Avant, il y avait des gîtes et des tables d’hôtes qui fonctionnaient dans ces écarts, mais ils ont dû fermer à cause du problème de l’eau.
Avec la création de retenues collinaires, nous donnerons un coup de fouet à l’activité économique. Car pour l’agriculture, nous avons beaucoup de foncier disponible qui n’est pas exploité à cause du manque d’eau.
Mais la commune seule ne pourra pas mener à bien ces travaux. Nous avons sollicité le Conseil général et la Région. J’espère que nous pourrons compter sur l’aide du Conseil général et de la Région pour cet équipement dans les Hauts.
L’eau est un dossier prioritaire, et j’y consacre toute mon énergie pour qu’à la fin de ce mandat, les difficultés d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées soient résolues à 95%.
Propos recueillis par Manuel Marchal
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