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Guy Foucher, président de l’Association d’assistance et de conseil aux entreprises
18 novembre 2009
Les PME-TPE constituent l’essentiel du tissu économique à La Réunion. Mais pour ceux qui décident de se lancer dans la création d’une entreprise, la situation n’est pas toujours facile. Coup de projecteur sur un groupe de bénévoles présidé par Guy Foucher qui apporte ses compétences aux chefs d’entreprise à la recherche d’écoute et de conseils. L’association fêtera le 11 décembre prochain sa première année d’existence.
Quelles ont été vos motivations pour créer cette association ?
- Je suis juriste demandeur d’emploi, la cinquantaine, et j’ai voulu mettre mes compétences au service de chefs d’entreprise qui ont besoin d’écoute et de conseils.
Des outils existent, comme la CCIR ou la Chambre de Métiers, mais elles n’ont pas des horaires extensibles. Et leurs employés ne peuvent pas consacrer deux à trois heures consécutives de leur temps à l’écoute d’un chef d’entreprise qui rencontre des difficultés. Ce temps, nous l’avons au sein du groupe de bénévoles qui composent l’association.
Parallèlement à cela, nous pouvons aussi proposer des services de cabinet-conseil que nous proposons au sein de notre entreprise. Nous sommes des professionnels de l’entreprise qui veulent créer leur emploi dans le souci de la protection des PME-PMI réunionnaises.
Cette association est autofinancée par ses membres.
Quel premier bilan pouvez-vous faire de vos actions ?
- Je déplore que beaucoup de chefs d’entreprise viennent nous voir quand il est trop tard.
Les chefs d’entreprise ont souvent la tête dans le guidon, ils ne sont pas suffisamment gestionnaires, ou spécialistes en droit, ils ont besoin d’une assistance permanente et manquent de moyens. Avec un soutien permanent, elles seraient bien moins nombreuses à s’écrouler, ce qui éviterait beaucoup de drames (prêts à rembourser, situation financière inextricable pour le chef d’entreprise qui vient de cesser son activité…).
60% des PME n’ont pas les moyens de se payer un comptable.
Il existe aussi des réalités qu’il faut dire. C’est par exemple la situation plus que difficile du chef d’entreprise qui gagne 700 à 800 euros par mois, et qui doit trouver des ressources pour payer son salarié 1.300 euros par mois.
On a essayé de juguler l’inflation au chômage en poussant à la création d’entreprises. Mais si ces créateurs sont de très bons professionnels, ils ne sont pas formés et ont besoin d’une assistance permanente dans tous les domaines. Ils ont aussi besoin d’écoute, et ce temps d’écoute, nous en disposons.
Comment voyez-vous la situation évoluer pour les petites entreprises à La Réunion ?
- Il ne faut pas que les PME attendent une réponse de l’État, attendent un Plan de relance. C’est dès maintenant qu’il faut aller de l’avant pour faire travailler l’entreprise.
Il est vrai que ce n’est pas évident, lorsque l’on est habitué à travailler en sous-traitance, à aller se battre pour travailler en direct.
Je dis aux chefs d’entreprise qu’il faut lutter continuellement. Ce n’est pas parce que l’entreprise vit bien au bout d’un an que l’on est installé. Il ne faut pas gaspiller les richesses créées dans la consommation en achat de grosses voitures ou de cuisines intégrées.
Car on ne prête pas de l’argent à une entreprise pour payer des dettes ou des salaires, mais pour investir. Lorsqu’il y a des dettes, il faut analyser leur origine, et si par exemple des impayés ont creusé un déficit, alors il faut se battre pour aller recouvrer les sommes dues.
Propos recueillis par M.M.
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