
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Festival international de la jeunesse J-3
11 juillet 2011
Membre du comité de pilotage du Festival international de la jeunesse Réunionnaise, Camille Maillot a souhaité participer à l’organisation de cet évènement pour montrer qu’à La Réunion, comme ailleurs, les jeunes ont leur mot à dire et sont capables de se prendre en main.
Pourquoi vous êtes-vous engagée dans cet évènement ?
— Ce festival a une résonance internationale, c’est l’occasion pour la jeunesse réunionnaise de s’exprimer, de se manifester, de montrer qu’à La Réunion, comme ailleurs, les jeunes ont leur mot à dire et sont capables de se prendre en main. Si je m’y suis engagée, c’est avec une ferme volonté de voir les jeunes réunionnais réunis pour faire bouger les choses, car il est en effet grand temps que les jeunes cessent d’être une simple variable d’ajustement que certains utilisent à leur guise.
On le dit bien souvent : les jeunes sont l’avenir de demain mais rien de bien concret n’en découle. Cet événement est à mon sens un premier pas pour faire entendre la voix des jeunes réunionnais, chose essentielle si nous voulons voir nos revendications entendues et prises en compte. Et c’est aussi en cela qu’il me semble important d’apporter ma pierre à l’édifice pour ce festival, qui se veut être un espace de libre-expression avec des débats ouverts à tous les jeunes, quels que soient leurs horizons.
Si je me suis engagé, c’est parce que ce festival est entièrement organisé par des jeunes Réunionnais pour des jeunes Réunionnais, et le côté festif et animé le montre d’ailleurs. C’est là un aspect qui me paraît important, puisque déjà en organisant un tel événement à l’échelle de l’île nous montrons à tous, que les jeunes sont capables, ce qui en somme est notre objectif puisque le projet qui sera présenté s’intitule : “Nou jeune, nou lé kapab dan nout péi”.
Selon vous, quels sont les objectifs visés pour le FIJR et La Réunion ?
— L’objectif premier, à mon sens, est de rassembler les jeunes Réunionnais autour d’un événement qui se veut à la fois engagé et festif, afin d’instaurer un véritable espace d’expression et d’échanges. Les jeunes Réunionnais doivent s’approprier pleinement ce Festival international de la jeunesse réunionnaise qui est le leur. Tout comme à une autre dimension, ils doivent s’approprier leur avenir en prenant, aujourd’hui, les décisions qui feront le monde de demain. Et c’est aussi là un des objectifs de cet événement. La diversité et l’ouverture sont les mots d’ordre du FIJR, où tout un chacun doit être capable de trouver son compte. Il ne s’agit nullement de réunir une jeunesse déjà engagée, au contraire, nous souhaitons y voir des jeunes de tous horizons, engagés ou non, venir et participer activement à tout ce qui leur sera proposé.
Dans un deuxième temps, ce festival sera l’occasion de dresser un état des lieux de la situation sur notre île. J’entends par là, aborder de grands thèmes comme le transport, le logement, ou encore la gouvernance, où de nombreuses solutions peuvent être d’ores et déjà être apportées aux problèmes existants. Mais bien d’autres encore comme l’épanouissement individuel, la culture, la santé où tout reste à faire, car ce sont des terrains négligés ou tout simplement ignorés par les politiques actuelles et où les jeunes ont tout à dire et tout à faire !
Comment pensez-vous que les objectifs visés soient mis en place sur le long terme à La Réunion ?
— Pour que tout ce qui naîtra de ce festival soit concrétisé sur le long terme, il faudra que la classe politique se penche sur les besoins des jeunes Réunionnais, sur leurs attentes et mette réellement en pratique les revendications qui auront été formulées. Nous avons bien évidemment le droit de nous exprimer pour notre île, pour notre avenir, mais nos élus ont, eux, le devoir de nous écouter et de prendre en compte nos propositions.
D’autre part, je pense qu’il est aussi grand temps de percer ce plafond de verre entre les jeunes et la classe dirigeante, car il faut bien le dire, aujourd’hui nos élus qui doivent être les représentants du peuple, sont loin d’être représentatifs de la population de l’île qui a majoritairement moins de 35 ans ! La parole doit être donnée aux jeunes, mais ils doivent de même devenir des acteurs à part entière de la société de demain.
À une autre échelle, nous ne devons pas perdre de vue les présidentielles qui se profilent d’ici à 2012 et garder en tête que là encore nous avons notre mot à dire et ce festival qui se déroulera le 14 Juillet est une carte à abattre pour la jeunesse réunionnaise. Cependant, cette date du 14 Juillet avec la présentation du projet “Nou jeune, nou lé kapab dan nout péi” ne doit pas être considérée comme une fin en soi, mais au contraire, cette date doit bel et bien marquer un nouveau départ pour les jeunes de notre île.
Propos recueillis par Céline Tabou
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Messages
11 juillet 2011, 10:55, par Jean-Marc Legendre
Le festival international de la jeunesse Réunionnaise ne peut qu’avoir une résonance locale du fait de son nom. C’est une sorte de copié/collé de la fête de l’Humanité qui se déroule en Métropole à la Courneuve.
11 juillet 2011, 15:11
Je pense qu’il faut sortir de cette comparaison systématique à des évènements se passant sur le territoire de France hexagonale. Comme si à un moment, la Réunion, ses habitants et ses jeunes ne pouvait mettre en place des évènements.
Sur le côté international, le festival s’inscrit dans le cadre de l’année internationale de la jeunesse lancée par l’ONU. Tous les pays sont invités à célébrer la jeunesse, on ne peut que regretter que la France ne le fasse pas. Peut-être le moment pour eux de prendre exemple sur la Réunion. L’AJFER après demande est devenue l’organisation de référence pour organiser cette année à la Réunion.
Par ailleurs, une délégation des Seychelles sera dans l’île dès demain soir (voir article conférence de presse du FIJR dans l’édition de ce jour).
Enfin, on pourrait même dire que ce festival a une connotation internationale car il est organisé par un peuple issu du monde entier.
14 juillet 2011, 17:16
On ne peut que se féliciter de voir la jeunesse réunionnaise se préoccuper de son quotidien et de son avenir.
A la lecture des différents articles et interviews consacrés à ces jeunes,je me rends compte à quel point ces mêmes jeunes sont mâtures,lucides,responsables,engagés et déterminés à faire avancer leur cause.
Les politiques, quels qu’ils soient et quelles qu’elles soient devront conjuguer avec les jeunes:c’est une évidence.
Ce festival est l’occasion de débattre de sujets importants et de fédérer davantage de jeunes dans l’action.Puissent vos revendications aboutir.
Ne baissez pas les bras,même si le chemin est difficile.Vous avez notre soutien.