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Françoise Vergès, présidente de Comité pour la mémoire de l’esclavage
13 novembre 2009
Françoise Vergès, politologue, présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, a participé, comme experte, à l’élaboration du rapport final des Etats généraux de l’Outre-mer. Elle est interrogée par Rosa Moussaoui, notre consoeur, de ’l’Humanité’.
Un plan de plus suffira-t-il à répondre au profond malaise exprimé au début de l’année par les Départements d’Outre-mer ?
- Il ne faut surtout pas oublier les mouvements à l’origine de la tenue de ces Etats-généraux de l’Outre-mer. Cette mobilisation existe, elle a signifié quelque chose. Il faut s’en souvenir. Les Etats généraux ont, par la suite, suscité de nombreuses contributions. La force de ces prises de paroles ne s’effacera pas. Quant aux plans et aux mesures, ils se jugent à leur application, aux outils et aux méthodes mobilisés pour faire appliquer les décisions. Décisions auxquelles les citoyens concernés doivent être associés. Des programmes innombrables se sont succédé, initiés par des gouvernements de Droite comme de Gauche. On ne peut pas dire que rien n’a été fait. Mais le cri d’alarme de 2009 témoigne bien de l’inadéquation des politiques conduites dans les Départements et Territoires d’Outre-mer.
Comment, alors, construire un nouveau type de rapport entre l’Hexagone et DOM-TOM ?
- Il est fondamental de changer le regard de l’Hexagone sur les outre-mers, de mettre un terme au mensonge les présentant comme un “coût”. La France est aujourd’hui le théâtre de controverses sur la question de l’identité, sur le récit national à forger et à partager, sur la mémoire de l’esclavage et celle de la colonisation… Des histoires et des mémoires sont encore tenues en dehors de la conscience nationale. Tant que la France ne les aura pas profondément intégrées, comment espérer qu’un fonctionnaire appliquant une politique en Guyane, à Mayotte ou à La Réunion change de regard ? Le Sénat évoque, dans un rapport, des « clichés dévastateurs » sur les outre-mers. Soixante-trois ans après l’abolition du statut colonial, ce diagnostic appelle une révolution des mentalités.
L’injonction actuelle à se fondre dans une « identité nationale » définie sous l’égide de l’Etat n’est-elle pas justement aux antipodes de l’exigence de respect exprimée par le mouvement social outre-mer ?
- Vouloir définir une « identité nationale » sous la houlette de l’Etat n’a strictement aucun sens. Je suis étonnée de ce débat sur l’identité nationale lancé par M. Besson. Il dit vouloir ouvrir cette discussion outre-mer. Or, nous venons de clore des Etats Généraux, dont l’un des ateliers les plus importants était dédié au thème “identité, mémoire culture”, sans qu’il semble en avoir pris connaissance. C’est très curieux. Cela témoigne d’une culture politique qui tient les outre-mers à l’écart. Prenons, par exemple, les questions écologiques. Lorsque l’on parle de biodiversité, on n’évoque jamais ces territoires, qui concentrent pourtant une part essentielle de la biodiversité française. Idem sur les énergies renouvelables, alors que les outre-mers sont d’extraordinaires laboratoires pour le solaire, l’éolien, la géothermie, l’énergie marémotrice. Arrêtons de considérer les DOM comme des pièces rapportées, des terres peuplées d’assistés.
Entretien réalisé par Rosa Moussaoui
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