Marie-Pierre Hoarau, acteur du classement de La Réunion au Patrimoine mondial

« Chaque Réunionnais doit prendre conscience qu’il est le propriétaire de ce patrimoine mondial »

4 août 2010, par Céline Tabou

Suite à l’inscription de La Réunion au Patrimoine mondial par l’UNESCO, Marie-Pierre Hoarau, se dit satisfaite de ce « travail rigoureux et régulier qui a abouti ».

Quel rôle a joué l’UICN dans l’inscription du Parc national à l’UNESCO ?

— Créé en 1992, le Comité français de l’UICN est un réseau d’organismes et d’experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en France. Ce comité est venu à La Réunion pour effectuer une mission. Son rôle a été d’expertiser le Parc national, créé en 2007, afin de voir si le bien était recevable pour une candidature à l’UNESCO.

Comment est gérée l’UICN, et qui la compose ?

— C’est une structure qui a plusieurs niveaux, national et international. Sur le plan international, deux experts scientifiques, reconnus dans leurs domaines, sont venus inspecter le parc à deux reprises pour son aspect esthétique, ses richesses en biodiversités, et sa gestion.

Que pensez-vous de l’inscription du Parc national à l’UNESCO ?

— Je suis très satisfaite. En tant qu’élue de la Région, j’ai porté ce dossier de candidature. C’est un travail rigoureux et régulier qui a abouti. Mais ce travail ne fait que commencer, car chaque Réunionnais doit prendre conscience que le Parc national, et son inscription au Patrimoine mondial de l’humanité, lui appartient, et doit donc en prendre soin. Il ne s’agit pas seulement de tourisme, mais les connaissances de l’île qui doivent être appropriés par les Réunionnais. Il faut un tourisme éducatif permettant de responsabiliser tout le monde sur un bien qui leur appartient.

Propos recueillis par Céline Tabou

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