
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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5 septembre 2009
Claude Hoarau rappelle que les embauches massives pratiquées par Cyrille Hamilcaro entre les cantonales de 2004 et les municipales ont provoqué un choc dans les finances communales. Il explique que la hausse des impôts décidée par le préfet peut être évitée, ce qui permettrait un gain global de pouvoir d’achat de 10 millions d’euros aux Saint-Louisiens et Riviérois.
La question fiscale se pose à répétition dans la campagne de Saint-Louis. Déjà, lors du dernier scrutin, à la veille des élections, Cyrille Hamilcaro a voulu augmenter les impôts de 44%. Pourquoi ?
- Claude Hoarau : Il n’est pas anodin qu’un maire qui voit se profiler des élections au mois de mars décide d’augmenter les impôts quelques semaines avant. Il faut penser que, pour lui, c’était une absolue nécessité afin de répondre aux difficultés qu’il voyait venir. Mais ce que l’on a un peu oublié, c’est qu’il a tenté de le faire de telle sorte que les citoyens n’en soient pas informés. Le coup a échoué en ce sens que la décision comme la volonté de la camoufler ont été sanctionnées.
Ce qui rend aussi cette décision peu commune, c’est qu’elle vise à porter les taux d’imposition aux taux maximums autorisés pour les communes de métropole, comme si la capacité contributive des familles de Saint-Louis pouvait se comparer à celle des familles de France.
Alors, vous me demandez pourquoi ?
Tout simplement parce que l’ancien maire savait que les décisions prises antérieurement allaient porter leurs effets en 2008 et les années à venir.
La preuve, c’est qu’il a fini son exercice 2007 avec un déficit global de 2 millions 600.000 euros. Il comptait sur les 4 millions 800.000 euros de recettes supplémentaires pour faire face au budget 2008 et éponger le déficit 2007.
Les dépenses en termes de personnel sont passées de 17 millions en 2001 à 28 millions en 2005, pour atteindre 42 millions en 2008. Cette inflation correspond-elle réellement à des besoins de la commune ?
- Les dépenses de personnel ont en effet explosé entre 2001 et 2007, passant de 17 millions en 2001 à 42 millions en 2008. Quelle commune peut encaisser un tel choc sans connaître des difficultés ?
À quoi cela correspond-il ? Certainement pas aux besoins bien calculés de la commune pour son fonctionnement. Même si je reconnais que la situation de l’emploi a toujours rendu nécessaire que la commune participe au traitement du chômage, il n’est pas contestable que les embauches massives : 1.281 nouvelles embauches entre 2001 et 2007, alors qu’il n’y avait que 691 emplois permanents et titulaires en 2001, correspondent à une volonté du maire de l’époque d’élargir son influence et sa base militante. Je n’en veux pour preuve que la corrélation entre la situation politique et les trains d’embauches.
En effet, en 2004, mon adversaire a eu à faire face à des Cantonales : il a du recourir à un deuxième tour douteux et aux résultats serrés dans son canton, tandis que son collègue de La Rivière était éliminé dès le premier tour par mon camarade Yvon Bello. Le total des deux cantons nous donnait une avance de 1.000 voix sur la commune.
Considérons l’évolution de la masse salariale : c’est en 2006 et 2007 que la progression a été la plus forte :
De 2001 à 2005 : elle passe de 17 millions à 25 millions. Soit une augmentation de 2 millions par an.
De 2006 à 2008 : elle passe de 25 millions à 42 millions, soit 17 millions de plus pour deux exercices, soit une augmentation de 8 millions 500.000 euros par an. L’augmentation en deux ans a été équivalente de toute la masse salariale de l’année 2001.
L’ancien maire qui a gagné en 2001 contre le rapport normal des forces politiques à Saint-Louis a compris au lendemain des cantonales qu’il allait perdre la mairie en 2008, et il a « mis le paquet » comme on dit.
Rappelez-vous sa déclaration : « j’ai 2.000 employés, j’ai déjà 2.000 voix ». Les conséquences sont lourdes pour la commune. Elles concernent bien sûr l’équilibre budgétaire, et il faut s’attendre à des difficultés de ce côté. C’est pour cela que j’ai déclaré dès mon élection que « je n’avais pas peur de la Chambre régionale des comptes », et c’est pour cela que j’ai aussi déclaré être tout à fait disposé à suivre ses propositions, dès lors qu’elles n’étaient pas contraires aux bases sur lesquelles j’avais été élu.
En vous opposant à l’augmentation, vous avez fait économiser 10 millions d’euros aux contribuables. Or, le préfet veut aujourd’hui appliquer les mesures prônées autrefois par Cyrille Hamilcaro. Quel est selon vous le but de cette initiative ?
- La Chambre régionale des comptes a relevé qu’il y avait un déséquilibre important de la section de fonctionnement au budget de la commune. Le chiffre de 21 millions a été avancé. Alors tout le monde est parti sur un déficit de 21 millions. La presse a fait des gorges chaudes, les insulteurs anonymes se sont déchaînés sur Internet.
Tout cela n’est pas sérieux.
En observant la section de fonctionnement, la Chambre a considéré que l’inscription d’ordre de 12 millions en fonctionnement correspondant à la valorisation du travail des personnels, en investissement et en enrichissement de la commune n’était pas crédible. Elle a proposé que l’inscription soit de 2 millions seulement. Sa démarche était d’autant plus légitime que l’organisme bancaire qui avait, par courrier, donné son accord pour un emprunt couvrant ces travaux s’était rétracté par un courrier parvenu après la saisine de la Chambre. C’est pour cela, il me semble, que la Chambre n’a pas parlé d’inscription insincère.
Globalement, nous avons une impasse de 9 millions et la Chambre a considéré qu’elle ne peut pas être réduite sans recours à l’impôt. Ce n’est pas notre position.
Certes, en annulant sur deux ans l’augmentation de 44% décidée par mon prédécesseur, j’ai privé la commune de 10 millions d’euros qui auraient permis un équilibre, mais l’écrasement de la population par l’impôt n’était pas ma politique et aujourd’hui encore, je m’y refuse.
Après la ré-élection de notre équipe, nous allons proposer à M. le préfet de rapporter son arrêté et à la Chambre de réexaminer avec nous les termes de l’équation. Ils ont agi avec précipitation, je ne veux pas leur faire de procès d’intention. Nous n’avons pas encore dévoilé nos solutions, et nous aurons jusqu’au 31 octobre pour les proposer et montrer que pour cette année, la hausse des impôts peut être évitée. Imaginez-vous ce qui arrivera si on nous impose l’augmentation de 3 millions 400.000 euros cette année et qu’au mois de décembre, on constate qu’il y a un excédent budgétaire global de 3 millions 500.000 euros. Cela voudra dire qu’on aura pressuré les contribuables pour accumuler l’équivalent sur le compte de la commune à la perception. Je demande donc qu’on débatte de la question dès que l’échéance électorale sera passée.
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