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Younous Omarjee, député de l’Alliance des Outre-mer au Parlement européen
29 juin 2012
Younous Omarjee alerte sur les effets de la non-utilisation à ce jour de 650 millions d’euros attribués par l’Europe pour financer le développement de La Réunion.
Younous Omarjee, selon le classement établi par la DATAR, La Réunion se place dernière région de France pour la programmation des crédits européens. Vous avez transmis un courrier à ce sujet au président de Région, quelle est votre analyse ?
- Ce qui est regrettable c’est que jusque peu La Réunion était partout considérée comme la région motrice des Régions Ultrapériphériques européennes en matière d’innovation, de projets et d’idées. Cette place et ce rôle semblent désormais perdus. Il y a manifestement un déficit de projets innovants et d’ambition pour l’avenir de notre île.
À trois jours de l’ouverture du forum des Régions Ultrapériphériques organisé à Bruxelles par la Commission européenne, quels que soient les grands discours qui seront prononcés il n’en restera pas moins vrai pour les responsables européens que La Réunion ne parvient plus à être au-devant de grandes ambitions pour les RUP.
Aujourd’hui la part belle qui est faite dans toutes les politiques européennes à la stratégie dite UE 2020, stratégie pour une économie intelligente, durable et inclusive. Il faut voir entre les lignes que l’Union européenne se lance dans une logique de mise en concurrence des régions européennes en matière d’innovation et de recherche, mais aussi en matière de projets pour faire émerger de nouvelles filières économiques novatrices et porteuses d’avenir. Nous, île géographiquement éloignée de l’Union européenne, mais parallèlement pleinement intégrée dans l’espace économique européen, nous ne pourrons relever les défis que toutes les autres régions européennes vont devoir relever qu’en nous maintenant en pointe de la course à l’innovation.
La crise sans précédent que l’Union européenne traverse en ce moment, pousse l’ensemble des acteurs politiques européens à repenser leurs stratégies de développement dans un monde qui a changé, et dans lequel la carte des puissances industrielles s’est transformée. Cette réflexion, non sans justesse, fait poindre que la sortie par le haut de la crise se joue par l’énergie motrice de la matière grise. Nous devons être de ceux qui s’en saisissent. La Réunion doit regagner son rôle de région visionnaire et remettre en avant sa stratégie de développement. Cela ne peut se faire qu’en étant à l’avant-garde de grands projets, et en contribuant à l’implantation sur notre île des technologies de pointe à forte valeur ajoutée et à fort potentiel de développement : énergies vertes, transports écologiques, laboratoires pharmaceutiques, etc. J’ai la conviction intime que nous pouvons relever ces défis et même que nous en avons tous les potentiels, faut-il maintenant en avoir la volonté et avant tout la volonté politique.
Quelle conséquence pourrait avoir l’inutilisation des crédits ? L’enveloppe allouée à La Réunion peut-elle être réduite à l’avenir ?
- Nous n’en sommes pas là, bien heureusement, et j’espère que ce n’est pas ce sort-là qui se dessine pour nous. Il est de ma responsabilité d’alerter sur la sous-programmation des fonds européens afin que l’ensemble des acteurs se mobilisent très rapidement pour qu’un niveau correct d’engagement arrive avant la fin de la période légale. Rien n’est perdu, faut-il encore qu’un coup de boost soit donné.
En lien avec cette sous-programmation vous évoquez une inquiétude vis-à-vis du fonds pour la croissance dont François Hollande s’est saisi et qui sera notamment discuté durant le sommet européen de cette fin de semaine, qu’en est-il ?
- La deuxième chose qui m’interpelle et qui m’interroge en lien avec cette sous-programmation à La Réunion c’est effectivement la proposition faite par la Commission européenne et reprise par François Hollande pour créer un fonds pour la croissance de 55 milliards. Ces 55 milliards, ne tomberont pas de nulle part, soyons en conscient. Ce nouveau fonds destiné pour la croissance serait alimenté par les fonds structurels qui ne sont pas encore engagés par les régions et les États.
Nous ne connaissons pas les critères de répartition de ces crédits. Rien ne garantit donc que La Réunion ne soit pas in fine perdante.
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