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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Alain Zanéguy, candidat dans le 2ème canton de Saint-Denis
11 mars 2011, par
Candidat à sa succession, le vice-président au Conseil général, Alain Zaneguy, explique les conséquences du non-remboursement de l’État concernant le transfert des compétences entre le Département et le Gouvernement.
Quelles sont les conséquences de la dette de l’État vis-à-vis du Conseil général ?
- Les conséquences sont graves surtout pour la population. Mais celles-ci vont être encore plus pesantes dans les années à venir. En effet, avec le plan de rigueur mis en place par le Gouvernement, dont le gel des dotations de l’État et une grande inconnue sur le transfert des compétences avec le RSA, le Conseil général va avoir des difficultés à faire face à la situation.
Aujourd’hui, nous sommes en train de réfléchir au moyen de pallier à ce manque. Mais c’est tout d’abord au peuple de riposter. La riposte est dans les urnes. Voter contre le Gouvernement actuel et sanctionner la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy. D’autant que l’État diminue les dotations, mais demande à la population de faire des efforts, et ceux-ci seront de plus en plus draconiens avec les années.
Comment le Conseil général peut-il récupérer cet argent (398 millions d’euros) ?
- Nous ne sommes pas sortis de la crise, car l’économie réunionnaise est basée en grande partie sur le service, et peu sur la production. Avec les licenciements massifs, de plus en plus de gens vont demander une aide au Conseil général, qui se doit d’être présent pour aider la population. Mais pour cela, il faudra exiger de l’État le remboursement de sa dette. Car, je crois que la situation en métropole, avec Claude Bartelone doit faire jurisprudence. Ce dernier a voté un budget déséquilibre et protesté contre le poids que l’État faisait porter au Département, sans payer sa dette.
Quelles seront les priorités de votre mandat dans une telle situation ?
- Tout d’abord, l’action sociale. Le Conseil général ne doit pas faiblir dans ce domaine. Dans un contexte où le chômage est en hausse, ou plus de 55% des jeunes sont sans emploi, et/ou des familles sont dans la misère, le Conseil général doit apporter des solutions aux difficiles conditions de vie de ces personnes. Ensuite, mettre l’accent sur d’autres domaines créateurs d’emploi et d’activité à La Réunion. Il est important de relancer l’investissement pour que les jeunes puissent avoir du travail et un avenir. Enfin et entre autres choses, je dirai que le patrimoine dormant est à valoriser, afin de créer des emplois et redorer le patrimoine réunionnais.
Propos recueillis par Céline Tabou
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