
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Linda, assistante d’éducation
17 juin 2009, par
Comme des dizaines d’autres jeunes, Linda est dans la lutte pour l’emploi. Depuis le 4 juin, elle est dans l’action et campe devant la préfecture. La revendication, « c’est l’intégration des assistants d’éducation sur leur poste pour une durée indéterminée ».
À La Réunion, il ne se passe pas de jour sans que des acteurs et des responsables du monde économique se plaignent de leurs difficultés. Et le plus souvent, quand ils ne mettent pas en cause leurs employés en lutte pour un emploi stable ou pour un partage plus équitable des revenus au sein de l’entreprise, ils se tournent vers les pouvoirs publics pour exiger de leur part toujours plus de subventions.
Mais lorsqu’on analyse l’actualité économique du pays, on est tenté de demander à ce patronat réunionnais qu’il nous explique comment et pourquoi :
- des Mauriciens rachètent les Villas du Lagon et y investissent des fonds privés pour en faire un outil attractif pour le tourisme ;
- l’hôtel "Les Créoles" va être réhabilité au service de la clientèle avec d’importants investissements venus de l’Île Sœur ;
- la société privée canadienne Zeop, fournisseur d’accès à Internet, va investir plusieurs dizaines de milliers d’euros avec des financements mauriciens et sud-africains pour développer son réseau de fibres optiques à La Réunion.
Bien sûr, il n’est pas question pour nous, à aucun moment, de critiquer ces investisseurs. Mais rappelons simplement que dans ces trois cas, le retour sur investissement sera payé par les Réunionnais qui utiliseront ces différents services et rembourseront ainsi les investisseurs.
Il ne s’agit pas non plus de s’en prendre indistinctement aux patrons réunionnais, dont beaucoup ne ce comportent pas en "assistés de luxe" sur-rémunérés, mais consacrent leur existence à faire vivre leur entreprise, ses services et ses emplois. Mais l’on peut tout de même s’interroger sur les motivations de certains et sur leur détermination à contribuer au développement durable de leur pays.
Lorsqu’on prend les trois exemples cités plus haut, on constate que des chefs d’entreprises extérieurs croient aux investissements chez nous et font la démonstration que cela est rentable. Les patrons réunionnais croient-ils en leur pays, comme en la possibilité et la nécessité de valoriser ses atouts ?
On connaît le savoir-faire de ces personnes et l’on sait que beaucoup ne se contentent pas de rentes. Mais la question demeure : que veut et que fait le monde économique réunionnais avec et pour son peuple ?
L. B.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Messages
17 juin 2009, 15:15, par lola
Bonjour,
J’ai un peu de mal à comprendre la revendication des assistants d’éducation qui consiste à avoir un CDI. J’étais moi même aide éducatrice, embauchée en 1998. Lorsque j’ai signé mon contrat le proviseur m’a bien fait comprendre que c’était un CDD de 60 mois. Les assistants d’éducation manifestent aujourd’hui, en pensant qu’ils vont être intégrer à l’éducation nationale mais il ne faut pas rêver. Il fallait réagir bien avant et non attendre la fin de votre contrat. Dans l’établissement où j’ai travaillé, on était 10 aides éducateurs. Sur les 10, 8 travaillent comme infirmière, éducateur spécialisé, professeur, artisan et moi même je suis fonctionnaire d’Etat après avoir pris la décision de partir en métropole en 2000 pour passer des concours administratifs . J’ai travaillé 8 ans en métropole et J’ai eu ma mutation à la Réunion. Ce n’était pas facile mais on ne peut pas tout avoir. C’est malheureux leur situation mais ils savaient ce qui les attendaient après la fin de leur contrat. Bon courage...
17 juin 2009, 19:12, par Un prof qui n’oublie pas qu’il etait MI-SE
J’étais moi-même MI-SE avant de devenir enseignant, chère Lola, mais nous avons une chance qu’eux n’ont pas : les places au concours étaient en nombre bien plus important. Si on ferme cette voie aux jeunes qui travaillent depuis 11 ans dans l’éducation nationale, que leur reste-t-il ? Je pense qu’une réflexion doit exister aujourd’hui sur le recrutement dans la fonction publique à La Réunion. Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Par ailleurs, quelqu’un qui embauchait un emploi-jeune devait s’engager à le pérenniser. Pourquoi un Etat qui fait les lois est-il incapable de les appliquer quand il est employeur ?
De plus, depuis 2005, l’Etat est obligé par l’Europe d’intégrer les personnels précaires qui enchaînent les CDD depuis 6 ans. Pourquoi ne le fait-il pas à La Réunion ? Qui sont ceux qui sont sur les rangs pour remplacer les assistants d’éducation ?