
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Alain Zanéguy, conseiller général
3 novembre 2008
Alain Zanéguy, conseiller général du groupe Alliance, constate l’aggravation de la situation sociale à La Réunion. Il appelle à la création de deux grands services capables de pérenniser des dizaines de milliers d’emplois aidés : dans l’environnement et l’aide à la personne.
En tant que conseiller général, comment voyez-vous la situation sociale à La Réunion ?
- La situation est grave, mais elle est mal connue. Les médias braquent leurs feux sur l’actualité internationale, les banques, mais des drames quotidien ont lieu à La Réunion dans l’indifférence. Tous les jours, je rencontre des gens qui se débattent face aux pires difficultés.
Beaucoup de Réunionnais vivaient grâce aux emplois aidés. La diminution du nombre de ces emplois rend la situation catastrophique, et de nombreux travailleurs sont sur le carreau.
Il ne faut pas négliger le fait que la force de La Réunion, c’est la tolérance. Or, lorsque des personnes n’ont plus les moyens de satisfaire leurs besoins élémentaires, lorsqu’elles sont obligées d’aller demander des colis alimentaires pour survivre, alors le risque est grand de voir la cohésion de notre société remise en cause. Ces travailleurs se sentent dévalorisés, abandonnés.
Le gouvernement est loin, et la tentation est, pour les personnes en situation d’urgence sociale, de se dire que le premier responsable c’est le voisin d’à côté. Nous risquons de voir monter l’intolérance, de voir désigner des boucs émissaires.
Comment faire face à cette urgence sociale ?
- La Réunion ne peut pas se priver des contrats aidés, car le tissu économique ne permet pas aujourd’hui de créer suffisamment d’emplois.
Le niveau de croissance et les embauches sont actuellement liés à une logique de rattrapage. Dans ce contexte, il est normal d’avoir un taux de croissance important. Or, avec la crise, nous risquons de perdre beaucoup d’emplois dans les services.
Mais nous avons des champs d’activité qui correspondent à des besoins : ce sont l’environnement et l’aide à la personne.
Du travail existe dans ces domaines, et nous pouvons proposer des formations pour que ces emplois s’inscrivent dans la durée avec le soutien de la Région.
Comment peut-on financer ces deux services ?
- Face à la crise, le gouvernement dit qu’il veut débloquer des crédits pour financer des emplois aidés. Combien seront destinés à La Réunion ?
Le RSA va entrer en vigueur. Il faut qu’il s’applique plus vite que prévu à La Réunion. Concernant la création des deux services de l’environnement et de l’aide à la personne, le Conseil général ne pourra pas financer seul. Les crédits du RSA pourront être mobilisés.
De plus, l’Etat doit plus de 200 millions d’euros au Conseil général au titre du transfert du RMI et de l’APA. Si l’Etat paie sa dette, ce sont 10.000 emplois qui peuvent être immédiatement financés.
Il ne faut pas attendre, nous devons anticiper et proposer des structures pour gérer ces deux grands services afin que nous puissions directement embrayer avec le RSA. Albert Ramassamy n’a pas tort quand il demande que cette gestion ne soit pas le fait de responsables politiques. Nous pouvons envisager des mises à disposition de personnels d’association.
L’urgence est là, et nous devons prendre conscience de l’ampleur de la gravité de la situation sociale.
Le 11 novembre à Saint-Pierre
Conférence exceptionnelle du P.C.R.
pour évoquer les problèmes liés à la crise financière et économique
pour présenter des propositions et unir les Réunionnais
Rendez-vous le 11 novembre à 9 heures 30, au Parc Exotica, Saint-Pierre
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