
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Gilles Leperlier, président de l’UNEF-Réunion
21 octobre 2009
Avant-hier, les Professeurs des écoles inscrits sur la liste complémentaires ont manifesté devant le Rectorat, contre le refus de cette institution de les employer. Le Président de l’UNEF revient pour “Témoignages” sur cette mobilisation.
Quelles sont les racines de ce problème ?
- Les difficultés que rencontrent aujourd’hui ces personnes découlent directement du scandale que nous avions dénoncé au mois d’août dernier. Alors que l’accès à la profession de professeur des écoles est ici particulièrement difficile, le Rectorat a fait venir 150 enseignants d’autres académies. Passons sur les calculs par lesquels l’Administration a réussi dans l’opinion à ramener ce nombre à 70. Nous avions alors dénoncé cette situation, très injuste pour les diplômés réunionnais. Aujourd’hui, une injustice entraînant l’autre, ces enseignants excédentaires prennent la place des candidats inscrits sur la liste complémentaire.
Que pensez-vous de l’attitude du Rectorat dans cette affaire ?
- Depuis le début, l’attitude du Rectorat est inacceptable, dénuée de transparence et de volonté de résoudre les problèmes. Le Rectorat a accepté sans discussion que notre île devienne le déversoir de la République. Cette institution savait dès le départ ce qui se passait. Aujourd’hui, rien n’a changé dans l’attitude du Rectorat. L’UNEF avait fait des propositions concrètes, qui auraient permis de corriger le tir. Nous avions ainsi proposé de “doubler” la liste complémentaire : pour un départ, deux places. Le Rectorat n’a tenu aucun compte de ces suggestions, et a continué à procéder comme avant.
Quelle solution envisagez-vous à ce problème ?
- Il faut une volonté de régler ces problèmes sur le long terme dans une perspective réunionnaise, et cesser les tripotages et les bricolages, les prétendues “erreurs” informatiques, etc…, qui n’ont rien à voir avec la réalité.
La réalité, elle est décrite dans les lettres de parents d’élèves que je reçois, qui me disent que leurs enfants ne trouvent pas de place à l’école, que les classes sont surchargées. Face à cela, l’Administration décide de laisser les candidats de la liste complémentaire sans poste. Elle laisse réduire les places au concours.
Il faut une tout autre politique, qui fournisse un véritable encadrement, et des chances pour les jeunes Réunionnais de travailler au développement de leur école et de leurs pays. Ce qui implique de rompre avec les pratiques du présent.
Propos recueillis par Geoffroy Géraud
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Messages
21 octobre 2009, 13:21, par pour que les jeunes ont un avenir à la Reunion
une fois de plus gilles leperlier avait souligné ce problème bien avant de la rentrée scolaire,et on dirait qu’un grand nombre ne s’était pas mobilisés plus que ça à ces côtés pour résoudre ce problème,et surtout le mettre au grand jours.
aujourd’hui,un grand nombres de personnes prennent enfin conscience de l’erreur du rectorat,espèrons que cette fois on trouvera une véritable mobilisation aux cotés de ce jeune homme qui faut l’avouer devient de plus en plus un symbol de la jeunesse reunionnaise.
22 octobre 2009, 00:00, par Un étudiant
Comment un Président de syndicat étudiant, apparaissant autant dans le monde médiatique (articles PQR, sites informatifs ayant eu un rôle dans les états généraux de l’outre mer...peut soutenir qu’on souffre d’espace d’expression...
à 5 moi des régionales, il est important d’avoir un positionnement crédible.
Appaître dans les médias pour apparaitre n’est pas une fin en soi... porter un projet qui ne sonne pas creux doit obnibuler son projet politique...
en parlant de projet politique, ce dernier joue perso... il met en avant sa carrière avant sa mission première, à savoir rendre service à ceux qui l’on élu...
Voyez son bilan, faite des rapprochement... à mon avis... on devrait entendre parler politiquement de lui dans sa commune de prédilection... surout qu’il n’est pas loin de sont pote F.H...
22 octobre 2009, 08:31
Pas d’accord avec vous, les espaces d’expression sont malheureusement réduits à La Réunion, exemple qui parle d’autonomie énergétique, de la MCUR ? mis à part sous un angle cherchant la polémique inutile... exemple, les élections sont-elles une fin en soi ? quel rapport entre l’UNEF et les élections régionales ?
quand je vois des manifs de l’UNEF en France et qu’on interroge des membres de l’UNEF, je n’ai jamais entendu un journaliste demandé si l’étudiant se positionne aux régionales. Ici je pense que cela ne peut passionner que les gens de passage en manque de repères.
22 octobre 2009, 13:03, par Florence Vienne
Ce qui est frappant, c’est que depuis le départ, c’est l’UNEF & en particulier GILLES LEPERLIER qui ont pris en charge la question du recrutement des Professeurs des écoles. Bien plus efficacement que les syndicats d’enseignants et de professeurs, supposés défendre le droit des réunionnais dans leur domaine, qui n’ont fait que prendre le train en marche.
22 octobre 2009, 15:43, par Un etudiant
Un chemin que ses mentors lui ont demandés de suivre...
22 octobre 2009, 21:23, par Un etudiant qui croit en la Reunion
Pourquoi un jeune serait-il un éternel mineur ? Les étudiants sont les premiers concernés par la baisse des postes mis au concours pour les Réunionnais, car quand ils font des études pour avoir le projet d’enseigner et que trois ans plus tard, le nombre d’emplois a été divisé par deux, que font-ils ?
Vive la jeunesse qui agit, vive la jeunesse responsable, vive la jeunesse qui prend en main son avenir
23 octobre 2009, 12:23, par Un étudiant conscient
"Un chemin que ses mentors lui ont demandés de suivre"...
Argument habituel de ceux qui n’ont rien à dire...
La critique est aisée et l’art est difficile.
Nombreux sont ceux qui ne font jamais rien, et restent confortablement assis sur leurs petites certitudes.
Mais personne ne s’y trompe :
qui se mobilise pour les droits des enseignants réunionnais ? L’UNEF ou les critiques à la petite semaine ?
Qui se bat pour les droits des étudiants ? L’UNEF, ou les détracteurs prompts à ronger le premier os qu’on leur tend et à s’en contenter ?
23 octobre 2009, 17:46
Bravo ! Kan nou lir bann zafèr komsa sa nou la fièr la Zénès koméla.