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Emmanuel Lemagnen, conseiller régional
16 juillet 2009, par
La semaine dernière, la Région et la Chambre des métiers et de l’artisanat ont présenté à la presse le nouvel Institut régional des métiers d’art (IRMA). Emmanuel Lemagnen explique la spécificité de cet établissement « endémique ».
Quel est l’objectif de l’Institut régional des métiers d’art ?
— C’est une idée qui a été lancée voici une vingtaine d’années et que je pousse depuis mon élection au Conseil régional en 2004. Le budget vient d’être voté lors de la Commission permanente du 7 juillet, ainsi que le financement des quatre premières formations.
Il s’agit de former des professionnels capables de répondre aux demandes de la clientèle locale en terme de décoration intérieure, et extérieure dans le domaine des objets souvenirs.
Il est estimé que tous les ans, les touristes dépensent 40 millions d’euros en achats de souvenir. Sur cette somme, 15% est de la production locale et parmi ces 15%, la part de l’artisanat local est vraiment réduite. Les actes d’achat les plus cités par les touristes sont les objets en bois, les nappes et la vannerie. Aujourd’hui tout cela est importé. Cela explique l’idée de créer un institut endémique qui réponde à un besoin régional.
Il sera implanté au CENTHOR, là où se trouve le CFA des Métiers d’arts. Nous travaillons d’ores et déjà à créer des synergies avec les différentes formations dispensées à Saint-Gilles les Hauts.
Justement, quelles seront les formations dispensées par l’IRMA ?
— Il est important de souligner tout d’abord que pour la première fois, une formation dans les métiers d’art sera le résultat d’un choix lié à une réussite, et non pas comme plus habituellement, la conséquence d’un échec.
Tous les futurs étudiants vont passer un concours d’entrée. Nous souhaitons sensibiliser ceux qui ont réussi dans les CFA, les étudiants des Beaux Arts qui souhaitent s’orienter vers une formation plus manuelle, les élèves en Bac Arts appliqués, ceux qui suivent un CAP dans les métiers du Bois.
Pour sa première année, l’IRMA accueillera quatre formations regroupant chacune 12 étudiants.
Les étudiants pourront se former dans les spécialités suivantes :
- la restauration de meubles, ce qui permettra d’appuyer la réussite du Musée des arts décoratifs de l’océan Indien, ainsi que la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise.
- la bijouterie de haute fantaisie.
- les arts du verre à chaud, avec les techniques du verre étiré et filé, ainsi que du frering.
- la tabletterie-marqueterie avec comme objectif de valoriser toutes les matières premières d’origine locale.
Toutes ces formations prendront en compte la dimension du développement durable.
Quel sera le contenu des enseignements ?
— Il sera spécifique à l’IRMA et chaque formation durera 1.200 heures. Dans ce volume sont prévus des cours de créativité, et d’Histoire de l’art et des civilisations qui nous intéressent à La Réunion, c’est-à-dire africaine, indienne ou chinoise, cela pour dégager une authenticité réunionnaise dans les créations des étudiants.
Nous avons une convention de partenariat avec l’École Boule, qui accepte de nous parrainer et de nous aider dans notre recherche de formateurs.
Il n’y a pas d’examen à la sortie. Le challenge que la Région et la Chambre des métiers et de l’artisanat souhaitent relever est de faire que le titre d’ancien élève de l’IRMA soit un passeport pour l’emploi. C’est le même principe que l’École Boule.
Propos recueillis par M.M.
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