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André Gilbert, responsable des équipes ONF de l’Ouest
5 novembre 2011, par
Depuis le début de l’incendie, l’ONF est aux côtés des services du feu pour combattre l’incendie qui a dévasté les forêts du Maïdo, du Grand Bénare et de Trois-Bassins. L’ONF travaille depuis plus de 60 ans à entretenir les forêts réunionnaises. Et comme l’année passée, ce sera elle qui sera à pied d’œuvre pour reconstituer la richesse de ces massifs. Présentation du travail de ces hommes qui chaque jour valorise notre patrimoine.
Quel est le travail de l’ONF sur le site du Maïdo pendant l’incendie ?
— Le travail de l’ONF a été de différents ordres. La première phase a été la reconnaissance des zones où l’incendie a éclaté afin de diriger les différentes équipes sur le lieu du sinistre. La deuxième phase a été d’ouvrir pour les pompiers des points d’accès à l’eau à proximité des feux ainsi que d’établir des pare-feux. Les agents ont débroussaillé des zones afin de fixer le feu si jamais il progresse. C’est un travail à l’arrière des services du feu qui sert à aider les pompiers à circonscrire l’incendie. La troisième phase a été d’encadrer les différentes équipes, associatives et communales, qui se sont proposées pour aider dans la lutte contre ces incendies. Ces équipes ont participé au nettoyage des pare-feux et au travail nécessaire à l’arrière.
Comment s’est passée la collaboration entre vous, les pompiers, les différentes communes et les services concernés ?
— Il y a souvent une petite phase difficile entre ces différents services qui fonctionnent de manière totalement différente. Le PC permet de regrouper tous les partenaires contre le feu et on essaye petit à petit de roder nos méthodes de travail, de coordonner et de se concerter afin d’agir de la manière la plus efficace possible au niveau des moyens et des personnels engagés. C’est toujours un peu délicat au début, d’autant que l’on agit dans des conditions d’urgences. On finit par nouer des relations très intéressantes dans ces moments forts que nous sommes amenés à vivre. Cela permet pour la suite d’avoir déjà des contacts liés, importants pour la restauration du massif.
Avec la venue, du DASH, vous voyez la fin du sinistre ?
— Vous savez, le DASH ne fait pas tout le travail. C’est un outil. C’est un travail de très longue haleine. Le problème à La Réunion, c’est que le feu peut prendre dans l’humus, se déplacer en souterrain et reprendre n’importe où. On attend sur le DASH mais on attend aussi l’arrivée de la pluie qui permettra à coup sûr déteindre les points chauds restants.
Après la fin du sinistre, comme d’ailleurs pour celui de l’année passée, le travail de restauration du massif revient à l’ONF, comment se passe-t-il ?
— Il y a eu des annonces de faites aussi bien de l’État que du Conseil régional. Aujourd’hui, nous avons une première réunion à l’ONF. Il faut d’abord gérer l’urgence, faire un état des lieux des sites, des sentiers et même des routes. Le passage de nombreux engins les ayant abimés. Après, il y a la sécurisation des sites. Après viennent les travaux. Il sera nécessaire de revoir la communication entre les différents services qui posent parfois problème. Notre priorité sera la restauration du peuplement du massif. Notre but va être d’accompagner les graines qui vont germées avec les pluies à venir, préserver les espèces endémiques face aux espèces venues d’ailleurs. Il en sera de même pour la tamarineraie où nous allons protéger les plants de tamarins afin qu’ils puissent se développer en luttant contre les espèces invasives comme la vigne marron, les longozes... ainsi que de protéger la forêt du bétail. Lesdégâts sont immenses, mais nous savons avec l’expérience que la forêt pourra se reconstituer et nous travaillons pour refaire une belle forêt pour l’ensemble de La Réunion.
Propos recueillis par CF
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