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Wilfrid Bertile, vice-président de la Région
9 janvier 2009, par
Demain à Anjouan, sous l’égide de la présidence comorienne de la COI, l’organisation internationale célébrera officiellement ses 25 ans. D’autres manifestations sont prévues à Madagascar. Ancien secrétaire général de la COI, Wilfrid Bertile rappelle tout le chemin parcouru au cours de ce dernier quart de siècle.
Aujourd’hui, la coopération régionale est reconnue et acceptée. Mais cela n’a pas été toujours le cas. Quels sont les facteurs qui ont amené à ce changement de l’opinion ?
- Il y a deux aspects importants. Il y a 25 ans, les gens étaient très circonspects par rapport à la coopération régionale. Ce n’est par exemple qu’en 1982 qu’un préfet de La Réunion s’est rendu en visite officielle dans un pays de la région, c’était à Maurice. Avant 1981, les pays de la région étaient présentés comme des repoussoirs. C’est à partir de 1981 que l’on a eu un changement des mentalités dans l’administration. Mais pendant longtemps, quand nous présentions un projet de coopération régionale, certains disaient que ce n’était que prétexte à voyage d’agrément.
Cela fait une dizaine d’années que les Réunionnais dans leur ensemble acceptent cette idée de coopération avec les pays voisins. Je pense que cela vient du fait de la mondialisation, avec l’émergence des TICs et aussi l’accélération des échanges.
L’autre aspect concerne la COI. Lors de sa création en 1984, elle s’était constituée sur le modèle d’une organisation anti-impérialiste. Elle regroupait trois pays, Madagascar, Maurice et les Seychelles, dont les dirigeants avaient une convergence de vue sur ce point. En 1986, la COI a été élargie à la France et aux Comores. Elle est devenue une organisation plus souple.
Elle s’inscrit dans une dynamique commune à de nombreuses organisations régionales dans le monde : être une étape vers la mondialisation. En effet, parce qu’ils estiment qu’ils risquent d’être grandement fragilisés par l’ouverture des marchés sur le monde, des États se regroupent et constituent des organisations au sein desquelles ils pratiquent d’abord entre eux cette libéralisation des échanges, afin de se préparer à la mondialisation.
La déclaration de Mahé d’octobre 2007 marque-t-elle pour la COI le début d’une intégration des économies des îles de la région, en prenant en compte la spécificité de La Réunion ?
- Tout d’abord, la COI avait des actions plutôt fonctionnelles dans les domaines de la pêche, de l’environnement, de la santé par exemple. Puis fut lancé le programme PRIDE, de 1998 à 2002, visant à favoriser l’intégration économique. Il a permis la suppression des droits de douane entre Madagascar et Maurice, c’est-à-dire sur 80% du commerce à l’intérieur de la COI, hors Réunion.
Cela a été la première amorce d’un marché commun.
En 2005, le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu à Antananarivo avait voulu ramener la COI sur la coopération politique et diplomatique. Mais le contexte a changé avec l’impossibilité de la signature en 2007 d’un accord de partenariat économique entre les pays d’Afrique australe et orientale et l’Union européenne. Cela a amené les pays ACP de la COI à se constituer en groupe CMMS. Et La Réunion est associée à cette démarche.
L’idée est que même si est signé un APE incluant les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles, le groupe CMMS se maintiendra. C’est la principale avancée de la conférence de Mahé en octobre 2007.
A la suite de cette conférence a été organisé en mai dernier à La Réunion un séminaire sur le co-développement durable des îles de l’océan Indien. Au cours de ce séminaire, il a été question de grands projets liés aux énergies renouvelables qui recoupent les objectifs de l’APE.
La COI prend une orientation de plus en plus économique. Tout cela reste à confirmer à l’occasion du prochain Conseil des ministres qui se tiendra en février aux Comores.
Le séminaire organisé à La Réunion était axé sur le co-développement, comment ce concept se traduit-il ?
- Paul Vergès a joué un grand rôle dans ce dossier. C’est en effet La Réunion qui a popularisé le concept de co-développement. La Réunion souhaite que les relations soient faites sans hégémonie d’aucun partenaire, pour un développement "gagnant-gagnant". Il n’est plus question d’arriver avec des solutions toutes faites que l’on "donne".
Parallèlement à cela, le développement durable est une notion qui a fait son chemin dans le monde entier.
Nous devons agir en ayant le souci de préserver les ressources naturelles, d’autant plus que nous sommes des îles. Et en tant qu’îles, nous sommes les premiers concernés par les conséquences du changement climatique.
Propos recueillis par M.M.
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