
Mal-do-mèr dann sarèt
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Azad Dhomun, ambassadeur et conseiller spécial du ministre des Affaires étrangères du Mozambique
23 avril 2009
Conseiller spécial du président du Mozambique pour la Politique étrangère, Azad Dhomun est un ancien ambassadeur de Maurice pour les pays du Golfe. À l’invitation de l’association Coopération Réunion-Afrique du Sud, l’ambassadeur séjourne actuellement à La Réunion. Au moment où la mondialisation des échanges modifie les flux économiques, il apporte un éclairage sur ces rapides changements.
Azad Dhomun, pouvez-vous nous décrire l’objectif recherché par Maurice dans la création de relations avec les pays du Golfe ?
- En 1983, le taux de chômage était très élevé à Maurice. En 1987, 90.000 Mauriciens travaillaient dans le pays du Golfe : médecins et métiers liés à l’hôtellerie notamment. Cela a permis de lutter contre le chômage à Maurice.
Mais l’autre objectif est la création de richesses à Maurice. Chaque jour, un avion de la compagnie Emirates vient se poser à Maurice. Il amène à son bord des touristes venus des pays du Golfe. Et ces touristes dépensent dix fois plus que ceux que nous avons l’habitude d’accueillir. D’autres compagnies des pays du Golfe souhaitent également desservir Maurice, il s’agit de Qatar Airways et de Etihad Airways, compagnie nationale des Emirats Arabes Unis.
Pour le moment, Emirates est la seule compagnie du Golfe à desservir Maurice, mais elle apporte des touristes à Maurice, donne un accès à Maurice à des touristes venus d’en dehors des pays du Golfe, mais qui voyagent avec Emirates, et donne un accès pour Maurice au Moyen-Orient.
C’est dans cette optique que j’ai été invité par Pascoal Mocumbi, ancien Premier ministre du Mozambique, à être son ambassadeur et à faire la promotion du Mozambique à travers les pays du Golfe. Cela a été marqué par l’adhésion du Mozambique à l’OIC (Organisation de la conférence islamique), ce qui fit connaître le Mozambique auprès des pays du Golfe.
L’application à l’échelle régionale des directives de l’OMC conduit aux négociations des Accords de Partenariat Économiques qui ouvrent la voie au libre-échange entre les pays de la région. Quel regard portez-vous sur cette évolution pour La Réunion ?
- La Réunion fait partie de la Commission de l’Océan Indien, et elle est membre associé du COMESA, de plus, un Réunionnais a déjà occupé le poste de secrétaire général de la COI. Ces faits montrent que La Réunion a un rôle important à jouer dans la coopération régionale.
Nous avons des richesses à partager dans la pêche, l’agriculture et le tourisme, et la coopération peut être une alternative au libre-échange. Gagnant-gagnant, c’est cela l’avenir.
Dans le domaine du tourisme, la région a beaucoup à offrir. En 1973, nous avions créé l’Alliance Touristique de l’Océan Indien (ATOI) qui visait à promouvoir les séjours combinés entre les différents pays de la Région. 80.000 touristes sud-africains viennent chaque année à Maurice. On pourrait imaginer qu’une partie arrive à Maurice avec Air Mauritius pour commencer leur séjour, puis terminent leurs vacances à La Réunion et repartent à Johannesburg avec Air Austral.
Quels sont les atouts que nous pouvons faire valoir auprès des pays du Golfe ?
- Les pays du Golfe regardent avec intérêt ce qui se fait ici. La visite de l’ambassadeur du Qatar à La Réunion est un exemple. Ils regardent l’avenir.
Par exemple, le Qatar est aujourd’hui le premier exportateur de gaz du monde. Et il anticipe sur l’après-pétrole. Il investit énormément à l’étranger et est intéressé par la création d’un hippodrome à La Réunion.
Les pays du Golfe diversifient aussi leur économie en développant le secteur financier et le tourisme.
La France a des relations privilégiées avec les pays du Golfe, c’est aussi un atout.
Et sur le plan touristique, nous avons à offrir autre chose que ce que les touristes du Golfe ont l’habitude de voir quand ils se rendent en Europe.
Propos recueillis par M.M.
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