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Béatrice Leperlier : membre de l’AJFER et candidate de l’Alliance aux régionales
18 février 2010, par
Âgée de 19 ans, Béatrice Leperlier est la plus jeune candidate de l’Alliance aux régionales. Son engagement ne se limite pas aux luttes revendicatives du milieu étudiant. Elle a pour objectif de porter la parole de tous les jeunes. Ce sont en effet les jeunes qui sont les plus touchés par la pénurie d’emploi, alors qu’ils constituent la principale richesse du pays.
Pouvez-vous rappeler votre parcours ?
- Je suis étudiante en deuxième année de géographie au campus du Tampon. Depuis mon arrivée à la fac, j’ai milité dans le cadre du syndicalisme étudiant, plus particulièrement dans le sud de l’île. En 2008, j’ai été élue administratrice nationale de la LMDE (La Mutuelle des étudiants), avant de devenir secrétaire générale de la section locale de La Réunion. L’année dernière, c’est dans la continuité, et dans le but d’augmenter le champ d’intervention que j’ai rejoint le conseil d’administration de la Mutualité de La Réunion : j’y préside la commission jeunes.
Pourquoi avoir milité à l’AJFER ?
- Il y a un an, j’ai mené les manifestations étudiantes afin de faire entendre nos revendications. Cependant, d’autres jeunes non étudiants étaient eux aussi aux prises avec une situation dramatique mais n’avaient pas ou peu de moyens d’expression, du fait d’un manque d’organisation.
L’idée de rassembler au-delà de la jeunesse étudiante et autour d’un projet m’a tout de suite plu. Aller à la rencontre des jeunes de différents endroits de l’île fut une expérience très enrichissante qui nous a permis en particulier de se faire une idée plus précise de ce qu’attendent les jeunes et, de savoir de quelle manière ils voient leur avenir.
L’intitulé de notre projet, "Nou lé Kapab, 1.000 projets pour la jeunesse réunionnaise" est très évocateur : d’une part il s’agit de redonner confiance à une jeunesse trop souvent en manque de repères, qui de ce fait se sous-estime et se laisse absorber dans une série de cercles vicieux ; d’autre part, c’est ce projet veut montrer que les idées ne manquent pas à la jeunesse et sont pour la plupart innovantes, responsables, crédibles. Au final, la philosophie de l’AJFER, basée sur l’échange et le partage d’idées et des manières de voir, d’oser un nouveau modèle de société et de prendre part à la construction de la Réunion de demain m’a naturellement emmené à y militer.
Quel projet défendrez-vous si vous êtes élue au Conseil régional ? Quelles sont selon vous les compétences que vous apporterez à cette institution ?
- La problématique centrale de la question de la jeunesse aujourd’hui est l’emploi. Avec un jeune sur deux au chômage, c’est un véritable fléau. Toute une génération est touchée, bien qu’à des degrés divers… mais bien peu y échappent. Pour tenter d’y remédier, il nous faut dans un premier temps écouter les jeunes, renforcer le dialogue social. Il est aussi important de relancer l’investissement notamment dans le BTP, filière porteuse d’emplois à la Réunion. Ce choix ne doit pas être indépendant d’un choix global : il est nécessaire de développer une économie alternative, plus axée sur des valeurs fondamentales : celles de la solidarité, du respect, avec notamment les services à la personne ou encore les métiers de l’environnement.
Pour que tout cela soit harmonisé, il est primordial de dresser un calendrier des gros chantiers qui nous attendent, de faciliter l’accès des jeunes Réunionnais à l’emploi à La Réunion mais aussi dans la zone océan Indien ; il s’agit par exemple, de développer les moyens de transports et de faire toute la transparence sur le marché de l’emploi. Ce dernier point est très important, il ne s’agit pas d’empêcher les jeunes de se former dans telle ou telle filière mais de leur dire la vérité : les jeunes qui se forment ont le droit de savoir où ils vont, se fixer des objectifs en connaissance de causes est le pilier d’une réussite professionnelle.
En ce qui concerne mes compétences, mes expériences dans le milieu syndical et dans le milieu mutualiste m’ont beaucoup appris. En premier lieu, la connaissance du terrain, le contact direct avec les jeunes et leurs conditions de vie souvent très difficiles. J’ai conscience du poids que pèseront ces responsabilités : je suis réaliste, je sais que ce n’est pas facile, qu’il faut se battre avec force et conviction pour faire entendre les voix de la nouvelle génération à La Réunion et ailleurs, avec des personnes directement concernées et d’autres de générations, plus anciennes. Ces échanges sont par ailleurs très fructueux. Au-delà de tout cela, c’est la connaissance d’un milieu différent de celui dans lequel nous évoluons, un modèle basé sur des valeurs, où l’on travaille dans l’intérêt général.
Propos recueillis par Geoffroy Géraud-Legros
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