
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Joël Legros, géomètre et topographe
13 septembre 2010, par
Géomètre et topographe, Joël Legros explique comment les projets auraient dû être faits depuis des années pour éviter la crise d’aujourd’hui et de demain.
Parlez-nous de votre profession ?
- Je suis géomètre, topographe, mon travail est de mettre en place la base de toutes les études pour des projets d’architectures, de routes ou de recherches. Aujourd’hui, on se rend compte depuis la fin des travaux de la route des Tamarins que rien n’est arrivé et que le secteur s’est enlisé. On est dans un système où on est aspiré, parce qu’il n’y a pas de travail, pas d’entrée d’argent, donc une crise totale. Il n’y a rien à l’horizon, ce n’est pas dans deux-trois ans que les choses vont s’améliorer.
Depuis la route des Tamarins, les grands groupes du BTP sont venus d’ailleurs et ont profité des chantiers à La Réunion. Ils sont ensuite partis, nous laissant sans rien.
Pourquoi avoir décidé de manifester avec les travailleurs et patrons du BTP le 10 septembre ?
- Depuis 45 ans, c’est la première fois que je participe à un mouvement de grève. On nous a dit que ça allait bouger, mais rien n’est arrivé. La réalité est dure, car il n’y a plus rien. Depuis l’ouverture de la route des Tamarins, comme je l’ai souvent rappelé, ils ont tué la branche, parce qu’on est en retard au niveau des marchés dans le BTP, le logement social... Les études ne relanceront pas les marchés. Il existe des incompétences quelque part, car les autorités en place ne répondent pas à l’avenir.
Est-ce que vous pensez que le secteur pourra être relancé ?
- Il n’y a pas de problème avec l’argent, les problèmes sont à la base. Aujourd’hui, il n’y a pas de travail parce qu’il n’y a pas eu de projets depuis la route des Tamarins. Normalement, on a un projet, puis un autre, ainsi de suite, cela s’enchaîne, mais là, rien n’a été fait. Si un cahier des charges n’est pas mis en place rapidement, on est foutu.
Les projets et l’organisation auraient dû être faits depuis la fin des travaux de la route des Tamarins, pour aujourd’hui, mais aussi demain. On est coincé, on ne serait pas dans la rue sinon.
Propos recueillis par Céline Tabou
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)