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Catherine Gaud, présidente de RIVE Océan Indien
10 novembre 2009, par
Jusqu’à mercredi se tient sous l’égide de la COI (Commission de l’océan Indien) le 8ème colloque VIH-Océan placé cette année sous le thème ’Banaliser le dépistage, traiter précocement’. Parmi les participants à ce colloque, la présence des ministres de la Santé de Maurice et des Seychelles souligne que la lutte contre le VIH/SIDA est devenue le combat solidaire de tous les pays de la région. Éclairage de Catherine Gaud, présidente de l’association RIVE Océan Indien.
Catherine Gaud, présidente de RIVE Océan Indien
La solidarité de la COI avec le Mozambique
Jusqu’à mercredi se tient sous l’égide de la COI (Commission de l’océan Indien) le 8ème colloque VIH-Océan placé cette année sous le thème "Banaliser le dépistage, traiter précocement". Parmi les participants à ce colloque, la présence des ministres de la Santé de Maurice et des Seychelles souligne que la lutte contre le VIH/SIDA est devenue le combat solidaire de tous les pays de la région. Éclairage de Catherine Gaud, présidente de l’association RIVE Océan Indien.
Quels progrès avez-vous constaté depuis le premier colloque organisé à l’initiative de RIVE Océan Indien et de ses partenaires ?
- Les changements sont énormes. À l’époque, ce colloque a été un moyen de dynamiser la coopération régionale. À ce moment, mise à part à La Réunion, les accès aux traitements étaient quasiment impossibles, les médecins et les infirmières n’étaient pas formés. À partir de ce colloque, nous avons pu ensuite aller à la rencontre de bailleurs de fonds. Nous avions fait un plaidoyer auprès des gouvernements pour qu’ils achètent des anti-rétroviraux.
Le résultat est qu’au moment du 8ème colloque, plusieurs centaines de médecins sont formés, dont certains sont des médecins référents. Sont également formés des psychologues, des infirmières, des travailleurs sociaux. Et partout dans les pays de la COI, on a accès aux anti-rétroviraux, avec malgré tout un bémol à Madagascar où des gros problèmes subsistent, liés en partie à l’instabilité politique depuis l’année dernière.
Nous avons aussi vu la création d’un réseau de personnes affectées par le VIH dans la région. Donc des progrès, mais beaucoup reste à faire.
Pourquoi ce thème "Banaliser le dépistage, traiter précocement" ?
- 30% des personnes découvertes séropositives le sont tardivement, avec souvent une forte charge virale ou au stade SIDA. Les soins sont alors beaucoup plus compliqués. Cela pose le problème du dépistage.
On fait toute une histoire du VIH, et on a souvent une approche délétère.
Il faut que tout le monde se fasse dépister. La Haute Autorité de la Santé a émis une recommandation dans ce sens.
L’enjeu est de pouvoir traiter précocement, ce qui permet de limiter considérablement le risque de transmission. Un modèle mathématique indique que si on dépistait tout le monde, et si toutes les personnes touchées par le virus était traitée, le SIDA n’existerait plus en 2050.
Quelles perspectives ouvre ce 8ème colloque ?
- L’objectif maintenant est que ceux à qui nous avons permis d’avancer puissent se tourner vers l’Afrique. Cette année, le Mozambique est l’invité d’honneur du colloque. C’est un pays qui a contribué au peuplement de La Réunion, et c’est aussi un pays durement touché par le VIH, avec un taux de prévalence de 16%.
Maintenant, ensemble avec Madagascar, Maurice, les Comores, La Réunion et les Seychelles, nous avons décidé d’envoyer les meilleurs médecins dans la région de Cabo Delgado au Mozambique. C’est quelque chose qui n’était pas possible avant.
Propos recueillis par M.M.
Rectificatif
Dans notre édition d’hier à la page 10, si le surtitre rappelait à juste titre qu’en 1968, le Parti communiste réunionnais avait condamné la répression du Printemps de Prague, deux mots essentiels ont sauté dans le texte, ce qui a donné une phrase ayant un sens totalement contraire à l’Histoire.
Toutes nos excuses à nos lecteurs pour une erreur malencontreuse.
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