
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Maryse Dasche, présidente du Comité des chômeurs et des mal-logés du Port
17 mars 2009, par
Maryse Dasche appelle à la mobilisation massive le 19 mars autour des 62 revendications du COSPAR afin que les Réunionnais, et notamment les plus démunis, puissent avoir une juste réponse à leurs préoccupations.
Maryse Dasche, le Comité des chômeurs et des mal-logés du Port fait partie du COSPAR. Pourquoi cet engagement ?
— Nous sommes contre la vie chère. Nous constatons que depuis l’arrivée de l’euro, il est plus difficile de gérer son budget. Avec le Collectif d’organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion, nous avons demandé une baisse de 20% sur 500 articles. Au total, on dénombre 1,7 million de références différentes dans la distribution, ces 500 articles représentent très peu sur ce total, une goutte d’eau. Alors nous ne comprenons pas pourquoi la grande distribution refuse de baisser de 20%.
Mais nous n’allons pas baisser les bras. Surtout pour les plus démunis, nous luttons pour arriver à un accord global, qui prend en compte les personnes les plus âgées, les étudiants, les allocataires de minima sociaux.
Comment les personnes que vous recevez au sein du Comité perçoivent-elles le mouvement autour du COSPAR ?
— Arrivé au 15 du mois, personne n’a plus rien. Baisser les prix et augmenter les revenus permettra un gain de pouvoir d’achat.
Aujourd’hui, on ne peut plus vivre avec 1.000 euros par mois à La Réunion. Une fois que l’on a retiré le loyer, l’eau, l’électricité, la mutuelle, les frais de voiture pour aller travailler, il ne reste plus rien pour faire les courses. On a de plus en plus de nouveaux pauvres.
Beaucoup ont changé leur façon de manger. Ils emportent pour la journée une barquette, grignotent dedans à 9 heures et mangent le reste à midi.
Les personnes qui viennent nous voir sont de tout cœur avec les revendications du COSPAR, et elles suivent attentivement l’évolution des négociations.
Pour les Réunionnais, le 19 mars représente une date historique : l’abolition du statut colonial. Ce 19 mars 2009, est-ce le début d’une nouvelle page de l’Histoire de La Réunion ?
— Le 19 mars est une date symbolique pour les Réunionnais. Ce 19 mars, des choses peuvent changer. Ici à La Réunion, tout ce que nous avons acquis, c’est le résultat de la lutte. Cela nous motive encore plus à agir car rien n’est tombé du ciel.
Pour le gaz, nous avons obtenu 3 euros, mais nous pouvons aller plus loin et obtenir les 5 euros que nous revendiquons. Quand on voit le prix auquel la bouteille est achetée puis revendue, ces 5 euros ne représentent pas quelque chose d’énorme.
Le 19 mars, tout le monde doit être solidaire car nous avons l’adhésion de la population. La mobilisation doit être massive pour aller vers la satisfaction des revendications des Réunionnais.
Propos recueillis par M.M.
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