Coopération avec Madagascar

« Le consulat a un rôle de facilitateur… »

17 février 2010, par Edith Poulbassia

L’inauguration d’un Consulat général de Chine vient enrichir les possibilités d’ouverture sur le monde pour La Réunion. L’ambassadeur de Chine en France a insisté à cette occasion sur le rôle de « plate-forme de coopération » du Consulat entre le pays et La Réunion. Conception partagée et développée par Léa Ravololondratavy, Consule générale de Madagascar.

Pouvez-vous revenir sur le contexte d’installation du Consulat général de Madagascar ?

- L’inauguration du Consulat a eu lieu en décembre 2004, mais est il devenu opérationnel le 1er février 2005. Le Consulat a été créé en vue de renforcer les relations entre les deux îles dont les peuples partagent une histoire et une culture communes favorisées par la proximité géographique.
Il s’agit notamment de promouvoir les relations économiques en termes de complémentarité entre les deux îles, par la valorisation des atouts respectifs pour une meilleure intégration de Madagascar dans son environnement régional. Il faudrait également mentionner l’existence d’une importante communauté malgache à La Réunion.

Quelle conception avez-vous du rôle de votre Consulat aujourd’hui ?

- Outre les fonctions consulaires et administratives (délivrance de visas, délivrance de documents d’état-civil, assistance administrative pour les ressortissants malgaches…), le Consulat a un rôle de facilitateur pour favoriser les actions de partenariat entre les différents acteurs de la coopération.
Il assume également une mission d’information : faire connaître Madagascar, assure le suivi et la coordination des actions de coopération.

Quelles sont les perspectives de coopération entre Madagascar et La Réunion ? Où en sommes-nous aujourd’hui ?

- Différentes actions de coopération sont menées aussi bien au niveau institutionnel que dans le cadre de la coopération décentralisée (collectivités locales, Chambres consulaires, universités, ONG, associations...). En vue d’une plus grande efficacité, il a été reconnu la nécessité de définir une politique de coopération cohérente et ciblée, d’où la signature en octobre 2008 de l’Accord-cadre sur la coopération régionale entre Madagascar et La Réunion, avec une identification des domaines de coopération prioritaires entre les deux parties dont, entre autres, le développement agricole, l’environnement et les énergies renouvelables, la protection civile et la gestion des risques, la santé et la recherche médicale, l’éducation et la formation professionnelle.

 Propos recueillis par EP 

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