
C’était un 30 juin
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Joël Melchior, président de la CAPEB
25 novembre 2008, par
Le président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) renouvelle le cri d’alarme de son syndicat : la situation est catastrophique. La CAPEB appelle à profiter de cette période de crise pour redéfinir le métier de chef d’entreprise, et souhaite que des formations soient organisées pour les dirigeants et les salariés des petites entreprises. Elle soutient la démarche adoptée le 12 décembre 2009 au Conseil général : accélération des projets et création d’un comité de crise.
Joël Melchior, constatez-vous une aggravation de la situation chez les artisans ?
- C’est plus qu’une aggravation, c’est catastrophique, c’est de pire en pire. Beaucoup de petites entreprises et d’artisans sont en difficulté. Nous avons connaissance de cas désespérés. Mais vous savez, certains d’entre eux ne veulent pas en parler, car l’artisan croit toujours pouvoir s’en sortir. Pour cette raison, nous lançons un appel aux artisans : ne restez pas dans votre coin, si vous avez des difficultés, venez nous en parler.
Pour notre part, nous avons envoyé un courrier à tous nos ressortissants, et organisons des réunions de proximité.
Quels types de difficultés rencontrent les petites entreprises ?
- Elles sont de trois ordres. Tout d’abord des difficultés économiques, avec le manque de chantiers. Ensuite, ce sont les difficultés bancaires, les artisans doivent faire face à des échéances et n’ont plus de trésorerie. Enfin, elles sont d’ordre fiscal.
Je constate que face à la morosité économique mondiale qui se répercute à La Réunion, les nouvelles entreprises se créent plus difficilement. Ces dernières années, de nombreuses personnes ont créé leur propre emploi en créant leur entreprise. Cette forme faisait ses preuves. Mais aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile.
Que pensez-vous de l’attitude des banques face à cette situation ?
- Elles ont deux discours. D’un côté, les Directions nous accueillent les bras ouverts avec de grands discours où tout un chacun peut s’y retrouver.
Mais à l’agence, le conseiller a comme consigne d’être vigilant. Au moindre petit problème, c’est le risque de voir son dossier refusé. Donc, du côté des agences, c’est difficile pour les artisans.
Nous avons rappelé cela devant la Préfecture, le Département et la Région. Avec les banques, la réalité du terrain n’est pas la même que la réalité du discours.
Quelle perspective pour 2009 ?
- Nous lançons un cri d’alarme aux institutions. Le monde artisanal va être le plus sinistré. Or, l’artisanat, ce sont 11.500 salariés et 5.117 entreprises. Il faut que ce corps de métiers soit aidé. Nous avons rencontré les collectivités pour leur dire qu’il est urgent de redémarrer les travaux. Et nous disons aux municipalités qui ont changé de direction aux dernières élections : si vous arrêtez un projet, que proposez-vous à la place pour maintenir l’activité ?
Nous souhaitons également que soit facilité l’accès des artisans aux marchés publics. Nous nous impliquons également dans le développement local comme en témoigne une charte signée avec l’Etat et la commune de Saint-André, nous sommes pour l’économie sociale, mais à condition que l’on prenne en compte nos difficultés.
Nous proposons de mettre à profit cette période pour former nos dirigeants et nos salariés, et aussi redéfinir le métier du chef d’entreprise de demain. En effet, on demande à l’artisan de plus en plus de compétences, ainsi qu’une grande rigueur administrative.
Soutenez-vous les conclusions de la table ronde qui s’est déroulée le 12 novembre au Conseil général et qui a réuni les élus locaux et les socio-professionnels ?
- La CAPEB est associée à cette table ronde, nous remercions l’ensemble des partenaires de nous avoir invités à participer à cette démarche. Concernant la cellule de veille des chantiers du BTP, nous sommes partie prenante et à 100% dans cette logique. Nous veillerons à ce que tout fonctionne. Par ailleurs, une telle démarche permet également de clarifier les choses.
Propos recueillis par M.M.
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