
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Jean-Yves Minatchy, président de la Chambre d’Agriculture
20 novembre 2008, par
Le président de la Chambre d’Agriculture constate que les prix du baril de pétrole et des matières premières sont en chute libre. Cette baisse doit être répercutée sur le prix de l’engrais, comme elle vient de l’être sur celui des aliments pour le bétail.
Jean-Yves Minatchy, la Chambre d’Agriculture présentait hier des propositions pour une meilleure valorisation de la bagasse au profit des planteurs. Où en est-on sur ce dossier ?
- La bagasse est une biomasse, et le tarif de rachat par EDF de l’électricité produit à partir de la biomasse est supérieur à celui pratiqué actuellement pour l’énergie produite avec la bagasse. Nous avons écrit à Jean-Louis Borloo et à Yves Jégo pour dire que la bagasse, c’est de la biomasse. De plus, nous constatons que deux tonnes de bagasse équivalent à une tonne de charbon.
C’est un dossier d’actualité pour le monde agricole. Nous avons eu plusieurs réunions avec la Préfecture. Nous avons demandé qu’une ristourne bagasse soit versée avant le début de la campagne sucrière 2009. En plus, nous sommes dans un contexte de crise, et cette augmentation de revenu sera bienvenue.
La bagasse est le résultat du travail du planteur, c’est quelque chose qui revient totalement au planteur. Nous sommes sur la base d’une prime bagasse comprise entre 12 et 15 euros, c’est notre demande.
Concernant la réponse, nous constatons que tous les acteurs de la filière, EDF, la DRIRE, l’Etat, les centrales thermiques, tout le monde est d’accord pour déboucher sur quelque chose, y compris le gouvernement. Nous avons donc unanimité sur ce dossier, c’est important de le souligner.
Quelle est la revendication portée par votre action de mardi à l’URCOOPA ?
- En juillet 2007, le prix de l’aliment pour bétail était en moyenne de 280 euros la tonne, et le prix de la matière première était à 150 dollars la tonne. Quand le prix du baril de pétrole a augmenté, tous les éleveurs ont reçu un courrier de la coopérative leur annonçant qu’à cause de cela, le prix de la tonne d’aliments allait augmenter. Ce prix est aujourd’hui de 410 euros la tonne.
Mais depuis plusieurs mois, le prix du baril de pétrole diminue. Il est passé de plus de 140 dollars à en dessous de 55 dollars. Le prix de la tonne de matières premières suit la même courbe. Celui de l’orge a baissé de 42% en trois mois. Sur la même période, le maïs a baissé de 31%, le sorgho de 34%, le blé de 52%. Tous les cours de ces matières premières sont nettement inférieurs à ceux de juillet 2008.
Il est tout à fait normal que le prix des aliments baisse. Mais le silence absolu des vendeurs d’aliments est révoltant. Nous avons été obligés d’aller en délégation à l’URCOOPA pour obtenir une baisse de 80 euros la tonne. 40 euros seront actés lors du Conseil d’administration de la coopérative au mois de décembre, et 40 euros seront versés aux éleveurs au 1er janvier 2009.
Et nous pensons qu’avec la tendance actuelle, le prix des aliments va continuer à baisser.
Une baisse est-elle également possible pour l’engrais ?
- C’est la même chose que pour les aliments. L’urée a baissé de 47%, le phosphore de 30%. Les prix des matières premières composant les formules d’engrais ont baissé en moyenne de 35%.
Comme pour les aliments, quand le prix des matières premières a augmenté, chaque planteur a eu un courrier lui annonçant une hausse du prix de l’engrais.
Aujourd’hui, tout a baissé, il doit y avoir une répercussion. Chaque année, 27.000 à 28.000 tonnes d’engrais sont utilisées. L’importateur ne commande pas tout d’un coup, il le fait par fraction de quelques milliers de tonnes. Il n’a donc pas tout acheté quand le prix du pétrole était au plus haut.
Nous avons déjà tenu plusieurs conférences de presse pour alerter l’opinion sur cette question. Mais pour le moment, nous n’avons pas de réponse des coopératives.
Il faut que la DAF convoque les vendeurs d’engrais pour leur dire d’arrêter la comédie. Les coopératives doivent envoyer un courrier à chaque planteur pour leur annoncer une baisse des prix. C’est la même chose pour le désherbant et les autres produits phytosanitaires.
Quand le prix du pétrole a augmenté, tout a augmenté. Maintenant, tout a baissé, alors nous disons allez-y. Les coopératives doivent comprendre que si nous disparaissons à cause de ces prix trop élevés, alors elles ne peuvent plus elles non plus travailler.
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)