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Martins Matthieu, Docteur
24 mai 2011
Le Dr Martins Matthieu est post-doctorant au Laboratoire PIMENT. Il a choisi comme sujet de recherche la modélisation de cycles thermodynamiques pour la production d’électricité à partir de l’énergie thermique des mers et mise en place d’un prototype expérimental.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours d’étudiant et de chercheur et de vos motivations et intérêts ?
- Les domaines des énergies renouvelables m’intéressent fortement comme le montre mon parcours : Master sur les énergies solaires à l’Université de Perpignan Via Domitia, Doctorat sur un procédé de rafraîchissement solaire au laboratoire CNRS – PROMES et un post-Doctorat dans l’énergie thermique des mers au laboratoire PIMENT. Pendant ma thèse, j’ai acquis de larges connaissances dans le domaine des systèmes énergétiques, notamment sur la conversion de l’énergie thermique par l’intermédiaire de cycles thermodynamiques ainsi que sur la modélisation dynamique des procédés. Le Doctorat m’a permis de compléter, mais surtout d’élargir mes domaines de compétence sur divers procédés touchant les énergies renouvelables telles que le Rafraîchissement solaire (absorption, adsorption, thermochimique), les pompes à chaleur, le chauffage solaire thermique et le solaire photovoltaïque.
Après avoir travaillé sur la production de chaleur et de froid, j’ai ensuite choisi d’effectuer un post-Doctorat sur les Énergies thermiques des mers (ETM). Cette technologie connue depuis de longues années, mais pas encore exploitée, suscite maintenant l’intérêt de nombreux pays afin de produire de l’électricité en utilisant le gradient thermique des mers.
Ces systèmes de production d’électricité utilisant l’Énergie thermique des mers entrent parfaitement dans les objectifs du projet STARTER pour le mix énergétique de l’Ile de La Réunion en augmentant la part des sources d’énergie renouvelable. Très motivé par cette perspective, je mets dès lors toutes mes compétences au sein du laboratoire PIMENT afin de réaliser ce projet qui suscite en moi un challenge intéressant.
Lors du Forum des Jeunes Chercheurs du mercredi 18 mai, vous avez présenté comme sujet : "Quand la production d’électricité dépasse les frontières et s’ouvre aux océans", pourriez-vous nous en parler ?
- Une étude bibliographique nous a permis, dans un premier temps, de nous rendre compte des différentes potentialités de l’Énergie thermique des mers. Afin d’estimer l’efficacité d’un tel système à La Réunion, mais aussi dans le monde, une analyse plus précise de ce système est nécessaire. Pour cela, un prototype à terre d’une puissance de 15 KW électrique a été dimensionné et va être installé (second semestre 2011) sur le site de l’IUT de Saint-Pierre à La Réunion. Ce prototype permettra d’une part de tester cette technologie ainsi que plusieurs types de matériel, notamment des échangeurs (à plaques, à tubes, etc.), et d’autre part de valider un modèle numérique permettant de simuler fidèlement le fonctionnement de ce procédé. Une fois le modèle dynamique validé, il permettra de dimensionner l’installation pilote en mer d’une puissance de 10 MW.
Pourriez-vous nous parler de la modélisation de cycles thermodynamiques pour la production d’électricité à partir de l’Énergie thermique des mers ?
- Cette étude en dynamique est très importante, car elle permet d’évaluer les performances du procédé, mais aussi de dimensionner plus finement les différents composants de ce système en prenant en compte les différentes interactions entre chaque élément.
Comment et où pourrait être (ou avez-vous) mis en place un prototype expérimental ?
- Depuis 2008, la Région Réunion a mandaté la société DCNS pour une étude de faisabilité sur l’installation d’une centrale pilote au large de La Réunion. Parallèlement, un accord de collaboration a été signé entre DCNS et l’Université de La Réunion pour l’accompagnement d’un programme de recherche-développement de l’ETM pour l’implantation de cette centrale pilote. Une partie de ce travail de recherche est l’implantation d’un Prototype à terre ETM (PAT ETM) sur le site de l’IUT de Terre Sainte. Ce prototype permettra de faire de la confrontation entre les modèles numériques, que nous développons actuellement, et les futures données expérimentales. Cette phase est nécessaire et cruciale afin d’avoir des éléments de validations pour passer à la phase supérieure qu’est l’installation de la centrale pilote de 10 MW électrique.
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