Marie-Pierre Hoarau, conseillère régionale

Les enjeux de la sécurité routière

7 novembre 2008

Au moment où commence la Semaine de la sécurité routière, Marie-Pierre Hoarau donne son point de vue sur cette question qui concerne tous les Réunionnais.

Que représente pour vous la sécurité routière ?

- La sécurité routière est un domaine très important. Au niveau de la Région, nous avons les compétences des routes nationales. Nous consacrons un budget important dans les infrastructures, mais nous veillons à lier ces investissements à la sécurité.
L’autre aspect est que La Réunion a une population jeune. Et nous constatons que les malheureusement, les chiffres des victimes de la route sont trop élevés chez les jeunes. Ce qui amène à faire de la prévention un dossier majeur.

Justement Mme Marie-Pierre Hoarau, en tant qu’enseignante, ne pensez-vous pas que la sécurité routière devrait être une discipline à part entière ?

- Aujourd’hui, il existe deux niveau d’attestation : l’ASCR 1 et l’ASCR 2. Le premier niveau concerne les élèves de cinquième, elle est obligatoire pour conduire un cyclomoteur. Quant au second niveau, il est délivré en classe de troisième. Il est nécessaire pour envisager la conduite accompagnée.
À la sortie du collège, les jeunes sont obligés d’être en possession de ces deux attestations.
Cela veut dire si la sécurité routière n’est pas une discipline à part entière, elle suscite de l’intérêt dans l’Education nationale.
La Semaine de la sécurité routière est l’occasion pour les élèves de participer, voire même de monter des actions. Des initiatives de ce type existent dans les établissements, dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté. Mercredi, lors du lancement de la Semaine, deux classes, une d’un collège et une d’un lycée, sont venus présenter des projets intéressants.

Quels sont pour vous les deux points sur lesquels la sécurité routière doit mettre l’accent ?

- L’alcool est un gros enjeu. Lutter contre ce problème, c’est l’objectif de l’action NOAM, où le conducteur est celui qui ne boit pas. L’alcool est d’ailleurs responsable de la majorité des tués sur nos routes, et cela touche de plus en plus les jeunes.
La vitesse est un autre facteur d’accident. La prévention dans ce domaine est tout aussi primordiale, mais la répression joue aussi son rôle. Il faut aussi passer par là. Les chiffres des autorités indiquent que depuis la mise en place des radars automatiques, des progrès sont enregistrés. La vitesse est une cible sur laquelle nous devons insister.

Propos recueillis par M.M.


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