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Virginie K’Bidi, présidente de Jeunes agriculteurs
15 septembre 2009
Hier, une délégation de Jeunes agriculteurs et de l’UFA a rencontré le préfet pour lui demander quelles actions l’État mènera pour aider les agriculteurs à faire face à la fermeture de l’usine de Bois-Rouge en pleine campagne sucrière. Au-delà de ces mesures urgentes, la présidente de Jeunes agriculteurs constate que le contrat signé avec l’usinier n’est pas respecté par ce dernier. Refusant de payer les cannes du Nord et de l’Est pendant un mois, l’usinier doit prendre ses responsabilités : l’avance de 10 euros par tonne doit être une compensation non remboursable.
Quelles sont les actions évoquées lors de votre rencontre avec le préfet ?
- La fermeture de l’usine de Bois-Rouge pendant un mois pose des problèmes de trésorerie aux agriculteurs qui doivent faire face à des dépenses : cotisations sociales, taxes. Nous avons eu l’assurance du préfet que chaque demande individuelle concernant le paiement des taxes sera prise en considération. Pour les cotisations sociales, il est question d’un report sans majoration.
Pour les échéances de prêt, nous demandons aussi un report sans pénalité. Le préfet a indiqué qu’il est attentif à notre demande.
C’est une bonne chose que l’Interprofession ait accordé une avance de 10 euros par tonne de cannes, mais ce n’est pas suffisant. Nous aurons des pertes, et les usiniers doivent faire un effort de solidarité aussi.
L’arrêt de l’usine pendant un mois, ce sont des frais de main d’œuvre supplémentaires pour l’agriculteur, une coupe en retard l’année prochaine, car les cannes coupées en décembre ne pourront pas être récoltées avant novembre de l’année prochaine.
Il n’est pas normal que nous soyons les seuls à payer les conséquences de cette panne. Car dans le Nord, la campagne finit d’habitude fin novembre. Si l’usine redémarre comme prévu le 28 septembre, la campagne finira aux alentours du 20 décembre.
Tout cela explique pourquoi nous estimons que l’avance de 10 euros ne doit pas être remboursable. Elle doit être une compensation.
La panne de la centrale thermique est à l’origine de la panne de l’usine et de l’arrêt de la coupe dans le Nord et l’Est. Quel est le lien entre le planteur et la centrale thermique ?
- L’agriculteur n’a rien à voir avec la centrale thermique. Nous avons un contrat avec les usiniers. Eux s’engagent à acheter nos cannes saines et loyales, et nous à leur livrer des cannes durant la période fixée par la Commission mixte d’usines.
Pour notre part, nous remplissons la part de notre contrat.
L’usinier refuse-t-il d’acheter les cannes dans le Nord et l’Est ?
- L’usinier dit qu’il est dans l’incapacité de traiter les cannes, donc il refuse de les acheter.
Mais en début de campagne, nous signons un contrat. Nous livrons des cannes saines et loyales durant la période fixée par la Commission mixte d’usines et l’usinier ne veut pas les acheter dans le Nord et dans l’Est en ce moment. Le contrat n’est pas respecté, à l’usinier de prendre ses responsabilités et de se retourner vers la centrale thermique.
Lors de notre rencontre avec le préfet, nous avons aussi dit que nous en avons assez d’être les dindons de la farce. Si par exemple on a une roue du tracteur qui est percée et que le jour de livraison, nous ne pouvons pas transporter les cannes, on nous refuse les cannes le lendemain en nous disant que ce n’est pas notre jour, et nous subissons une perte. Pourtant, la crevaison est un incident indépendant de la volonté de l’agriculteur.
Pensez-vous qu’une campagne sucrière avec une seule usine pendant un mois est une anticipation de l’avenir ?
- Pour l’instant, je ne pense pas que cette solution soit à l’ordre du jour. L’usine actuelle n’a pas la capacité de broyer la totalité des cannes de La Réunion.
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