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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Marimoutou Méry, doctorante
6 juin 2011
Marimoutou Méry est doctorante au Laboratoire/Unité de recherche GEICO (Groupe d’étude sur l’inflammation chronique et l’obésité) de l’Université de La Réunion. Elle a choisi comme sujet de thèse l’effet d’extraits végétaux des Mascareignes sur l’inflammation induite par l’obésité. Elle a un Master en Sciences du Vivant, spécialité : valorisation des ressources naturelles.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours d’étudiante et de chercheuse et de vos motivations et intérêts ?
— Mon parcours est très diversifié, j’ai d’abord commencé par un DEUG de Sciences de la Vie. Je me suis ensuite dirigée vers des études de Sciences physiques et Chimie et je me suis ensuite spécialisée en Chimie en faisant ce Master à l’Université de La Réunion.
J’ai toujours été intéressée par des matières pluridisciplinaires, mon Master m’a donc permis de lier la Chimie à d’autres matières scientifiques comme la Biologie et la Biochimie. La thèse se situe dans la continuité de mes études et me permet de m’orienter davantage vers la Biochimie. Après la thèse, j’espère continuer dans la Recherche et devenir enseignant-chercheur.
Lors du Forum des Jeunes chercheurs du mercredi 18 mai, vous avez présenté comme sujet : “Des plantes des Mascareignes pour lutter contre l’obésité”, pourriez-vous nous en parler ?
— En fait, il s’agit d’utiliser des extraits végétaux pour lutter contre l’inflammation induite par l’obésité. En effet, l’obésité est aujourd’hui reconnue comme pathologie mondiale. Une des conséquences de cette obésité est l’augmentation du nombre de personnes diabétiques dans le monde, en France et plus particulièrement à La Réunion. Les études ont montré qu’une inflammation chronique s’installe chez les personnes obèses. Cette inflammation serait une des causes du développement du diabète. A La Réunion, il existe une utilisation traditionnelle de plantes consommées sous formes de tisanes dans le but de “soigner le diabète” ou “faire maigrir”. Quelques espèces de plantes sont utilisées traditionnellement pour leurs propriétés anti-inflammatoires. L’objectif de la thèse est d’évaluer le potentiel anti-inflammatoire d’extraits végétaux. Les études seront menées sur des modèles cellulaires (les adipocytes qui sont les cellules de stockage “du gras” et les macrophages qui sont des cellules jouant un rôle clé dans l’immunité et l’inflammation). Sur ces modèles cellulaires, nous simulerons l’inflammation liée à l’obésité et nous évaluerons la modulation de cette réponse inflammatoire en présence des extraits de plantes.
L’utilisation des tisanes est une tradition très ancrée à La Réunion, ce savoir ancestral est-il suffisamment mis “en valeur” par des études scientifiques ?
— Effectivement, la préparation des tisanes fait partie du quotidien des Réunionnais et les tisaneurs ont développé un savoir-faire. Cependant, il n’y a pas vraiment eu d’études scientifiques publiées sur les tisanes jusqu’à présent. Mais à l’heure actuelle, les chercheurs s’y intéressent de plus en plus et, aujourd’hui, des projets de recherche y sont consacrés à La Réunion avec un partenariat entre les laboratoires de recherche et les tisaneurs. Ceci pourrait donner lieu à des publications scientifiques internationales afin de valider les données empiriques concernant l’effet santé de certaines plantes.
La reconnaissance des propriétés thérapeutiques des plantes peut-elle aider à la protection de la flore réunionnaise, et plus largement des Mascareignes ?
— Il est vrai que la reconnaissance des propriétés thérapeutiques pourrait inciter une surexploitation de ces plantes. Cependant, ce n’est pas le but de la thèse. Notre objectif est avant tout d’explorer le potentiel santé de certaines plantes de la biodiversité des Mascareignes et de contribuer à leur valorisation durable en montrant que notre flore locale possède des qualités et des vertus thérapeutiques. Si ces propriétés s’avèrent être justifiées par nos résultats, le travail de valorisation nécessitera ensuite, et de manière obligatoire et éthique, une validation des effets chez l’Homme. C’est uniquement après ces longues étapes d’études in vitro (sur modèles cellulaires) et in vivo (modèles animaux, études cliniques) que nous pourrons disposer enfin des arguments scientifiques. Il sera alors effectivement essentiel de travailler avec les instances compétentes pour garantir la valorisation durable de ces plantes et les protéger contre toute surexploitation ou “ruée vers l’or”.
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