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Pascal Faustin, apiculteur
17 novembre 2009
Pascal Faustin est apiculteur dans l’Est où 40% de la production vient de la vigne marronne. Adhérent du Syndicat Apicole Réunionnais (SAR), il est en première ligne de la guerre menée à la mouche bleue. Après le résultat de la dernière étude du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), il persiste et signe, désignant la mouche bleue comme responsable des difficultés rencontrées par l’apiculture réunionnaise.
Une nouvelle étude des scientifiques de la CIRAD affirme que la mouche bleue n’est pas responsable des problèmes actuels de l’apiculture. Maintenez-vous vos accusations ?
- C’est normal qu’il disent cela. Ce sont eux qui ont introduit la mouche bleue. Ils sont juges et parties. C’est pourquoi la filière “miel” a refusé de participer à cette étude si elle était réalisée par le CIRAD et non par un organisme indépendant. Deux apiculteurs ont contribué à cette étude, sans l’accord de la filière, et dans des conditions douteuses. Ils ont d’ailleurs été exclus de la filière. Saint-Benoît a été choisi alors qu’il n’y a pas là-bas de mouches bleues. D’autre part, ils ont utilisé des ruches sédentaires de type Langstroths, non adaptées à La Réunion où l’on utilise des ruches “Bourbon”. Les portes d’entrée des ruches n’étaient pas plombées ; ce qui donnait la possibilité de nourrir les abeilles. Il s’est passé un mois entre la pesée des ruches, restées sans scellés, et l’extraction du miel. Or, le poids de la ruche ne définit pas le poids de miel récoltable. Oui, nous maintenons nos accusations. Dans les plus mauvaises années, la Coppémiel récoltait six à huit tonnes de miel de letchi. Cette année, nous avons récolté 250 kgs. Il y a un gros problème. Ce n’est pas possible !
Quels sont les dégâts constatés depuis un an et quelles solutions préconisez-vous ?
- Je suis le premier concerné à Sainte-Rose puisque mes ruches se trouvent à quelques mètres du premier lâcher de mouches bleues. Le miel de vigne marronne représente 40% de la production dans l’Est. Or, aujourd’hui, il n’y a quasiment plus de vigne marronne entre Bras-Panon et Saint-Philippe. Je remets en cause son éradication. Je crois qu’il aurait été plus efficace de le contenir manuellement. Cela aurait créé des emplois. Mais les dégâts vont bien au-delà de la récolte du miel de vigne marronne. On constate une diminution du cheptel. C’est dû à quoi ? On enregistre également une recrudescence de certaines maladies. Pourquoi ? D’autre part, le miellat de vigne marronne sert également à la préparation de toutes les miellées. Aujourd’hui, on risque de ne plus voir les ruches préparées naturellement. Nous devrons acheter du sirop pour nourrir les abeilles. Et bien sûr, cela a un coût.
Au-delà de cette crise, quelles sont les mesures que l’on doit mettre en œuvre pour développer la production du miel et de ses sous-produits ?
- Il y a cinq ou six ans, la Coppémiel disposait d’un stock non négligeable. La filière s’est structurée et nous avons trouvé des débouchés pour le miel réunionnais. Notre production a obtenu des reconnaissances internationales : en 2008, pour le miel de letchi, et cette année, à Apimondia, le Salon mondial de l’apiculture, pour le miel de baies roses. On doit aider les apiculteurs à continuer. Et pour cela, il faut planter massivement des espèces miellifères. L’Office national des forêts (ONF) a travaillé là-dessus et continue à répertorier les espèces miellifères.
Propos recueillis par YVDE
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