Yves Gigan, syndicaliste CGTR de la Fonction publique territoriale

« Nous voulons les mêmes services qu’en France »

16 juillet 2010, par Céline Tabou

Le syndicaliste CGTR de la Fonction publique territoriale revient sur l’annulation du concours de 4.000 Agents spécialisés en école maternelle (ASEM) par le Centre de gestion de la Fonction publique territoriale.

Quelles sont les raisons de l’annulation du concours de Catégorie C des ASEM ?

- D’après les informations que je possède, l’annulation est due aux demandes d’équivalences des diplômes inscrits sur le plan national par la Commission d’équivalence, afin d’obtenir l’autorisation de se présenter au concours de l’ASEM. Au vue de la fréquence des réunions d’instructions des dossiers par la commission, certains agents n’auraient pas pu se présenter au concours, car le délai est trop juste.

Qu’en pensez-vous ?

- Sur le concours en lui-même, il y a des centaines d’ASEM non titulaires à La Réunion. Aujourd’hui, on a un concours externe qui oblige les agents à avoir le CAP Petite Enfance, pour 48 postes ouverts. Ce dispositif n’arrange pas la situation des statuts des ASEM, qui sont des centaines pour une poignée de postes de titulaires.
D’autant plus que le niveau d’exigence demandé ne peut pas être atteint par un certain nombre d’agents qui n’ont pas de diplômes.

Quelles sont vos intentions ?

- En ce qui concerne l’annulation de ce concours, il faut voir auprès du Centre de gestion de la Fonction publique territoriale. Mais, globalement, nous souhaitons qu’il y ait plus de postes ouverts, au vue des centaines d’agents non titulaires.
Pour cela, nous allons participer au mouvement de grève du 7 septembre, et quatre rendez-vous pour permettre la réussite de cette manifestation. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de la reforme des retraites, mais de toutes les mesures engagées par le gouvernement qui font porter le poids du déficit sur les plus démunis.
La Réunion vit une situation sociale grave, et les mesures prises vont accentuer les inégalités. Nous voulons que les mesures et réformes engagées prennent en compte la situation locale, qui est tendue et grave.

Céline Tabou

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