
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Thérèse Baillif, présidente du CEVIF
21 novembre 2008, par
Départ de la Marche blanche contre les violences faîtes aux femmes demain à 15 heures, au jardin de l’Etat. Thérèse Baillif, présidente du Collectif d’élimination des violences intra familiales (CEVIF), invite tous les Réunionnais à y participer. « Ne pas s’engager résolument pour dire non, c’est être complice », affirme t-elle.
Thérèse Baillif, qu’attendez-vous de cette Marche blanche ?
- Nous voulons sensibiliser le plus largement possible la population, que ce soit le grand public, les collectivités, l’Etat. Une manifestation de ce genre sert à dire : écoutez, aujourd’hui on en a marre, il faut faire autrement. Nous espérons que les gens répondront, car les violences ne sont pas un problème de "bonne femme". Ce problème concerne absolument tout le monde : jeunes, personnes âgées, voisins, parents, frères, soeurs... On ne peut pas se résigner à la violence.
Quel bilan dressez-vous aujourd’hui de cette lutte contre les violences faites aux femmes ?
- Les associations sont mobilisées depuis de nombreuses années pour que les violences cessent. Elles les ont dénoncées et aujourd’hui les femmes osent un peu plus s’exprimer. Il ne s’agit plus de supporter son sort, de se résigner par crainte de faire honte à sa famille. Aujourd’hui elles osent dire non, « il n’y a pas de raison, je suis un être humain, qu’on me respecte ». Grâce au travail des associations, beaucoup n’acceptent plus la fatalité.
Aujourd’hui, on sait aussi écouter la souffrance des femmes et les aider à se reconstruire. Les associations mènent un travail de longue haleine, je dirai un travail qui porte sur le comportement des gens par rapport à eux-mêmes, à l’autre et à leur environnement. Quand on dit qu’il y a 50% de violences en plus sur les quatre dernières années, cela signifie que les femmes parlent, qu’elles n’acceptent plus leur destin. Il y a plus de cas connus parce que les femmes se sentent soutenues et savent qu’elles peuvent compter sur les services sociaux et les associations.
Quel chemin reste t-il à parcourir ?
- Faire prendre conscience qu’il s’agit d’un problème de société, d’hommes et de femmes. Il nous faut interpeller les hommes. Ils doivent dire qu’ils ne sont pas d’accord avec ces violences. Tous les hommes ne sont pas des bourreaux.
Mais il y a aussi des hommes dans la souffrance. A ceux-là, nous leurs disons : « faîtes-vous aider. Les associations sont là également pour vous écouter, avant de franchir le pas de la violence. N’ayez pas honte Messieurs. Allons travailler ensemble, homme et femme ». Nous sommes là pour aider les gens à changer leur comportement et non pour juger. C’est le rôle de la justice de juger.
Enfin, nous vivons encore dans une société inégalitaire. Il n’y a pas si longtemps que ça, la femme ne pouvait pas travailler, gérer un compte courant... Et dans les mentalités des gens, il y a encore cet état d’esprit, que la femme est inférieure. Les femmes doivent s’affirmer, qu’elles travaillent ou pas. C’est un autre combat qu’elles doivent continuer à porter pour trouver leurs places dans la société.
Vers qui les victimes de violences peuvent-elles se tourner, sans être jugées ?
- Vers le 115, numéro de téléphone mis en place par le Département. Il est ouvert aux femmes, comme aux hommes, sous anonymat. Le 115 est là pour écouter, conseiller et orienter vers les services.
E.P.
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