
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Sébastien Roche, doctorant
11 juin 2011
Sébastien Roche est doctorant au laboratoire/Unité de recherche LE2P. Il a choisi comme sujet de thèse le “Contrôle de la gestion de l’eau et des flux de chaleur pour l’optimisation du fonctionnement d’une pile à combustible et d’un électrolyseur à membrane échangeuse de proton en milieu tropical humide”. Il a un Master en Physique et Ingénierie, mention : Conversion des Energies.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours d’étudiant et de chercheur, et de vos motivations et intérêts ?
- Suite à l’obtention d’un Bac scientifique, je me suis inscrit dans le parcours Mathématique et Informatique appliqués aux sciences à l’Université de La Réunion (MIAS). Puis, avec la réforme LMD instaurée, j’ai opté pour un parcours de Physique-Informatique. A ce moment-là, faire un choix était difficile, sachant que les deux matières me tenaient à cœur. Je me suis orienté instinctivement vers la Physique, afin d’obtenir une Licence de Physique mention Électronique, électrotechnique et automatique (EEA).
Par la suite, j’ai intégré le Master Conversion des Énergies de l’Université de La Réunion qui dispense une formation scientifique en collaboration avec l’Institut national polytechnique de Lorraine (INPL) à Nancy.
Lors de mes années d’études, j’ai pu participer activement à des projets de recherches attrayants comme le concentrateur solaire et le transport d’énergie sans fil (TESF) qui m’ont donné goût à la recherche.
Le fait de s’intéresser à différents domaines pluridisciplinaires a été un plus dans mon parcours, ce qui m’a permis de m’adapter en fonction des besoins demandés par la recherche. Mon attraction pour la recherche est due à la constante évolution du domaine permettant l’acquisition de nouvelles techniques et méthodes.
Mon intérêt pour le monde la recherche est d’apporter ma pierre à l’édifice et de contribuer aux avancées scientifiques. C’est aussi un moyen de remercier ceux qui ont cru en moi et qui m’ont accompagné et aidé dans mon cursus scolaire et universitaire. Beaucoup reste à faire. Et réussir demande de la persévérance.
Lors du Forum des Jeunes chercheurs du mercredi 18 mai, vous avez présenté comme sujet : "La pile à hydrogène : un convertisseur d’énergie non polluant", pourriez-vous nous en parler ?
- La pile à hydrogène n’est pas une technologie nouvelle, elle existe depuis le XIXème siècle et les premières applications réelles ont été développées et effectuées pour les missions spatiales américaines dans les années 1960.
La pile à hydrogène est un outil technologique permettant principalement de produire de l’électricité. Le principe est relativement simple. A partir de gaz que sont l’hydrogène et l’oxygène, on va accélérer la réaction chimique qui entrainera la formation d’électricité, d’eau et de chaleur.
L’avantage de ce moyen de production d’électricité est la non-émission de dioxyde de carbone (CO2), un gaz qui participe à l’effet de serre et donc au réchauffement climatique de la planète. C’est une énergie propre produite en continu : tant que l’hydrogène est présent en entrée de la pile, l’électricité sera délivrée.
Son rendement électrique atteint les 65%, et en y associant le rendement thermique dû au dégagement de chaleur généralement utilisé en cogénération pour des systèmes autonomes, le rendement global se situe alors autour de 80%.
Y a-t-il un frein économique au développement de ce type de production électrique ?
- Comme toute technologie propre, le frein le plus important au développement de la pile à hydrogène est avant tout son prix de revient qui reste excessivement élevé comparé aux énergies renouvelables qui connaissent un essor économique important. En effet, les différents constituants de la pile à hydrogène restent, à l’heure actuelle, encore très onéreux.
Le second frein économique est dû à la production de l’hydrogène. Effectivement, l’hydrogène n’est pas une source d’énergie primaire, tel que le soleil et le vent, mais un vecteur d’énergie. Il faut donc le produire par différentes techniques (électrolyse de l’eau, gazéification…) qui nécessitent des coûts supplémentaires.
Ces piles seront-elles adaptées à un territoire insulaire comme La Réunion ?
- Les piles à hydrogène peuvent être adaptées à tous les types de territoires et entre autres à un territoire insulaire tel que celui de La Réunion.
Il existe trois applications essentielles pour la pile à hydrogène : le transport, le stationnaire et le portatif.
Au niveau du transport, La Réunion souffre d’un réseau routier encombré par les véhicules à combustion interne contribuant à l’émission de gaz à effet de serre. Il faut donc penser à préserver notre environnement.
Le stationnaire concerne surtout les zones décentralisées qui se situent sur les hauteurs de l’île.
Pour ce qui est du domaine portatif (téléphone, ordinateur…), l’utilisation de cartouches d’hydrogène permet de s’affranchir du temps de charge habituel d’une batterie et de gagner en efficacité (pas de décharge en cas de non-utilisation).
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Messages
14 juin 2011, 17:56, par Leopold
Une autre application intéressante est le stockage des énergies renouvelables ! EDF ne voulant pas autoriser plus de centrale photovoltaïque car cela déstabiliserai le réseau. Le stockage d’énergie sous forme d’hydrogène pour le restituer lorsque les énergies renouvelables sont non disponibles ou moins disponibles (la nuit) est un exemple d’application intéressant et permettrai le développement des énergies renouvelables comme source de production électrique.