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Jean-Hugues Ratenon, président de l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté
7 septembre 2010
Jean-Hugues Ratenon revient sur la première réunion des États-généraux populaires qui s’est tenue dimanche à Sainte-Rose.
Vous avez assisté hier à la première assemblée des États-généraux populaires. De quoi s’agit-il ?
- L’Assemblée du 29 août dernier, réunie devant la Mairie de Saint-André, avait validé la proposition d’organiser dans toute notre île des États-généraux populaires. Les buts poursuivis sont nombreux, mais convergent de manière générale vers un but : unité des Réunionnais pour la construction de solutions pour tous, face à l’urgence sociale et économique. Cela passe d’abord et avant tout par donner la parole aux habitants des quartiers eux-mêmes… à ceux que l’on n’écoute jamais, à ceux que l’on ne veut pas voir. Les sujets privilégiés sont ceux qui touchent les gens dans leur vie quotidienne : le pouvoir d’achat, l’emploi sont au centre des préoccupations. Le but est de faire ensuite remonter ces propositions vers une Assemblée de délégués populaires.
Que retirez-vous de cette première réunion ?
- La première réunion a eu lieu à Sainte-Rose, dans le quartier du Petit-Brûlé. Il faut d’ailleurs préciser que cette rencontre a été organisée à l’initiative et à la demande des habitants eux-mêmes. Elle a rassemblé une quinzaine de personnes, de toutes les générations. L’occasion d’échanges riches, où chacun a pu faire part de ses soucis, de ses problèmes, mais aussi de ses idées et de sa vision de l’avenir. L’emploi était au centre des préoccupations. Et ce qui en ressort, c’est que les habitants ne voient aucune amélioration. Il faut même le dire : ils perdent confiance dans les services de l’État, qui n’est plus perçu comme une aide, mais comme quelque chose qui pèse sur les gens, qui les maintient dans la dépendance et dans le précaire, pour qu’ils soient mieux exploités. Et puis il y a l’inquiétude très forte envers le fameux “rabotage” social. Ces Réunionnais ont des solutions à proposer… mais disons-le : celles-ci réclament l’adaptation de nombreux dispositifs aux spécificités de La Réunion. Ainsi, il faut adapter la législation pour que les gens qui plantent puissent vendre, ou troquer leur production, pour pouvoir développer des coopératives. Changer les règles, donc, en matière d’agriculture, de vente, d’élevage, mais aussi au niveau des individus… par exemple dans le domaine de la garde d’enfants.
Quelles sont les perspectives du mouvement ?
- C’est une véritable réorganisation de la société qui se dessine, et cette idée est portée non seulement par des personnes âgées, ceux qui ont connu dans le temps une forme d’autonomie alimentaire, mais aussi par les jeunes…
Il y a un désir évident de faire bouger les choses. Mais il y a aussi une crainte pour l’avenir, une crainte de la dégradation sociale. A toutes ces choses, il faudra apporter une réponse. Et pour cela, nous nous réunirons partout, et les démarches seront multipliées dans toutes les directions susceptibles de faire progresser les choses.
Demain, nous rencontrerons les responsables du Pôle Emploi de Saint-Denis : histoire de faire le point sur l’état de la situation, de connaître leur ressenti et celui de la population. Puis nous partirons en porte-à-porte, à la Rivière des Roches. Les États-généraux populaires sont lancés.
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