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Philippe Berne, vice-président de la Région délégué à l’Aménagement
6 août 2009, par
Au lendemain de la pose de la première pierre du nouveau pont de la rivière Saint-Etienne, ’Témoignages’ a demandé à Philippe Berne d’apporter un éclairage sur ce chantier qui débute et sur les perspectives qu’ouvre la réalisation de ce nouvel ouvrage d’art.
Depuis l’effondrement du pont aval de la rivière Saint-Etienne en février 2007, quelles ont été les décisions prises ?
— Il y eut tout d’abord la décision de construire un radier puis de démolir ce qu’il restait du pont aval. L’État a estimé sa responsabilité pleine et entière dans l’effondrement du pont, il a donc indiqué sa volonté de reconstruire un pont à l’identique, pour un montant de 25 millions d’euros, moins 4 millions d’euros de TVA, soit un investissement de 21 millions d’euros.
Afin d’anticiper sur l’arrivée du tram-train dans le Sud, nous avons décidé de construire un nouveau pont en 2x2 voies, ce qui pourra permettre dans l’avenir de réserver le pont amont actuel à des modes de transport alternatifs à l’automobile. Le projet a été présenté en avril 2008 aux collectivités concernées, c’est-à-dire la Région, et les communes de Saint-Louis et de Saint-Pierre. La première pierre a été posée mardi. Le délai des études a donc été assez rapide.
Quel est l’investissement prévu ?
— L’estimation du coût du pont à 2x2 voies est de 82,7 millions d’euros dans les conditions 2009. Reconnaissant son entière responsabilité dans l’effondrement du pont, l’État dit vouloir participer au financement équivalent à une reconstruction à l’identique, et estime ce coût à 25 millions d’euros. En enlevant 4 millions d’euros de TVA, cela fait donc 21 millions d’euros. Mais un pont à 25 millions d’euros ne résisterait pas à un cyclone comme Gamède, c’est ce que tout le monde a vu en février 2007. Nos experts ont pour leur part estimé le coût d’une reconstruction identique, c’est-à-dire un pont à deux voies, avec des fondations plus profondes pour résister à un cyclone équivalent à Gamède, à 44 millions d’euros. Il y a donc un écart de 19 millions d’euros, mais l’État ne veut pas revoir à la hausse sa participation. Nous sommes donc en contentieux avec lui.
Mais nous n’allions pas attendre que ce contentieux soit réglé pour commencer les travaux. Sans attendre le résultat de l’action que nous avons lancée et pour laquelle nous avons bon espoir, nous avons décidé le démarrage du chantier du nouveau pont.
Qu’est-ce que ce pont va changer pour le Sud ?
— Le nouveau pont doit être livré d’ici fin 2011. Les risques de perturbation de la liaison entre Saint-Louis et Saint-Pierre vont donc se limiter à deux périodes cycloniques.
Le pont actuellement utilisé permettra d’accueillir une voie du tram-train. Il est situé dans le prolongement de la rue Raymond Vergès qui traverse tout le centre-ville de Saint-Louis. C’est un atout pour que le tram-train puisse desservir une zone densément peuplée. Concernant l’extension du tram-train entre Saint-Paul et Saint-Joseph, nous aurons plusieurs ouvrages d’art qui accueilleront le tram-train en voie unique.
La construction d’une "RN5 bis" est également au programme. Il s’agit d’une liaison entre le quartier de Bel-Air à Saint-Louis et le Bas de La Rivière en passant en dessous du nouveau pont de la rivière Saint-Etienne. Cette nouvelle route permettra à tous ceux qui veulent se rendre à La Rivière ou à Cilaos de contourner le centre-ville de Saint-Louis. L’enquête publique doit être lancée afin que nous puissions effectuer les travaux de cette route en même temps que ceux du tram-train.
Propos recueillis par M.M.
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