Grégory Gamess, Génie urbain et environnement, stagiaire de l’ARER

« Savoir pour agir »

3 juillet 2009, par Cinthia Fontaine

Grégory est actuellement stagiaire à l’ARER (Agence Régional Energie Réunion). Il est en Master2 en Génie urbain et environnement à l’Université de La Réunion. Son stage sur la ’Consommation électrique du secteur tertiaire de l’île de La Réunion, Savoir pour agir’ va établir une base de référence de la consommation des entreprises de services.

Pouvez-vous me présenter en quelques mots votre projet de stage ?

- Je collecte des données sur la consommation électrique du secteur tertiaire, secteur important qui regroupe les activités dites de services ; transport, santé, tourisme, etc… Le but est de les synthétiser pour en faire une diffusion en complément du BER (Bilan énergétique de l’île de La Réunion). C’est un travail de recherche, d’identification et d’analyse.

Quels sont les buts, les objectifs et les applications réels de vos recherches ?

- Le secteur tertiaire se prête bien aux énergies renouvelables. On peut y développer plusieurs moyens techniques, panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire, économie de consommations. C’est un vivier économique et un grand consommateur d’énergie. Comme c’est un secteur vaste, j’ai concentré mes recherches sur des gros utilisateurs : les hôtels et les hôpitaux. J’ai pris un échantillon de 30 structures hôtelières supérieur à 30 chambres, et des hôpitaux privés comme publics. Pour collecter les informations, je m’adresse à des structures telles que l’ARH, IRT, UMI, UHR. J’étudie la consommation globale et par poste afin de détecter les plus énergivores. Le but est d’avoir une vision précise de la consommation afin de cibler les actions à mettre en place pour réduire la facture environnementale et financière.

Qu’est-ce que l’ARER vous a apporté ?

- Je suis actuellement au milieu de mon stage. L’ARER est pour moi une expérience enrichissante. J’ai pu faire de multiples rencontres, être au contact de l’expérience. Le côté technique y est approfondi, ce qui m’a permis de me dépasser. On travaille en autonomie, mais le suivi est important. J’ai aimé l’esprit studieux et motivé ainsi que la rigueur et le sérieux.
À l’échelle d’une île telle que la nôtre, on peut comparer les différents aspects et avoir une vision plus précise. Il faut optimiser les ressources. J’ai pu travailler sur ces sujets innovants et porteurs. Il existe un véritable rapport avec le public. Sur le site : http://www.arer.org, il existe des documents de base à consulter. L’ARER est une bonne vitrine de présentation du développement des énergies renouvelables à La Réunion.

Propos recueillis par C.F.

Les atouts de La RéunionEnergies renouvelables

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