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Wilfrid Bertile, vice-président de la Région délégué à la Coopération régionale
21 août 2009
Dans 8 jours, Madagascar, Maurice, les Comores, les Seychelles, le Zimbabwe et la Zambie vont signer un Accord de partenariat économique intermédiaire avec l’Union européenne. Quelle conséquence immédiate pour La Réunion ? Wilfrid Bertile apporte un éclairage sur cette question.
Après la visite d’Hu Jintao, président de la Chine, à Maurice, et de Hillary Clinton, ministre des Affaires étrangères des USA au Kenya pour participer à un forum sur l’AGOA, l’Union européenne n’est-elle pas tentée d’accélérer le calendrier, d’où la signature dans 8 jours d’un APE intermédiaire ?
- L’enjeu de l’APE est très important pour l’Union européenne. C’est une façon pour l’Union européenne de se mettre en conformité avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La signature des APE permettra l’entrée en vigueur des Accords de Cotonou qui prévoyaient la conclusion d’APE avant le 31 décembre 2007.
Les négociations ont été retardées par la complexité de ce dossier, et la crise mondiale a aggravé les choses. Les APE sont un enjeu considérable pour l’Union européenne car ils donnent le cadre des relations entre les pays européens et ceux de la zone Afrique, Caraïbes, Pacifique.
Que signifie cet APE intermédiaire ?
- Il s’agit de signer un accord qui a été paraphé le 4 décembre 2007. Cette signature donnera une portée juridique à l’accord intermédiaire qui n’avait été que paraphé. Après la signature, l’accord doit être ratifié dans les différents pays.
Pour La Réunion, dans le cadre de l’accord du 4 décembre 2007, l’octroi de mer est maintenu car l’Union européenne le considère comme une taxe intérieure qui n’a pas à être mise sur la table des négociations. Nous avons aussi la possibilité de déclencher la clause de sauvegarde pour protéger des produits locaux. D’autres produits, comme le sucre, ont des dispositions particulières.
Quelle conséquence pour La Réunion ?
- La libéralisation des échanges est irréversible, elle est voulue par le gouvernement français et par l’Union européenne. La Réunion fait partie des ensembles français et européens, elle ne sera donc pas fermée à la concurrence internationale.
Mais à la différence de la Métropole, cette ouverture va à l’encontre du modèle économique que nous avons connu jusqu’ici, basé sur des dérogations et des spécificités qui sont incompatibles avec ce que veut l’OMC.
Le danger n’est pas immédiat. Tout dépendra des dispositions transitoires que nous pourrons obtenir. Pour leur part, les pays ACP ont droit à des moratoires suivis par une libéralisation progressive sur un délai de 10 à 25 ans.
Il est à noter que le marché réunionnais est déjà ouvert à de nombreux produits venant des ACP, c’est la conséquence de Cotonou. Autrement dit, cet accord ne changera pas grand chose dans l’immédiat et il faudra être vigilant afin d’avoir accès à des dispositions transitoires afin que la libéralisation ne soit pas totale du jour au lendemain.
Propos recueillis par Manuel Marchal
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