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Julien Ramin, président de l’association Maharashtra solidarité pour les victimes de catastrophes naturelles.
22 octobre 2011
Julien Ramin rappelle que dans notre région, dans la Corne de l’Afrique, des millions d’êtres humains souffrent de la faim. Nous avons la possibilité de les sauver, agissons avant qu’il ne soit trop tard.
Monsieur Ramin, vous êtes président de l’association Maharashtra solidarité pour les victimes de catastrophes naturelles, pouvez-vous nous dire pourquoi a été créé cette association et quel est son but ?
— Nous avons décidé de créer cette association en 1993 suite au tremblement de terre survenu à Maharashtra en Inde. Ce cataclysme avait causé à l’époque plus de 20.000 morts et des milliers de victimes. En tant qu’être humain, et descendant d’Indiens en particulier, je ne pouvais rester insensible à ce terrible événement, c’est pourquoi, avec d’autres camarades, nous avons pris cette décision de créer une association pour pouvoir récolter des fonds afin de leur venir en aide.
Nous avons alors obtenu plus de 550.000 francs, plus du double de la Croix Rouge dans toute la France ! Avec cet argent, nous avons pu reconstruire deux écoles là-bas.
Par la suite, nous sommes intervenus à nouveau en Inde, mais en Chine aussi et dans les pays de la zone : Maurice, Rodrigue ou Madagascar en cas de cyclone.
Vous et les membres de votre association avez immédiatement réagi à l’annonce de la situation de famine dans la Corne de l’Afrique, quelles ont été vos actions et leurs résultats jusqu’à présent ?
— Les images qui apparaissaient dans les médias étaient insupportables. Des enfants, des femmes qui fuyaient la Somalie et qui, bien souvent, mourraient de faim en chemin, c’était terrible. De plus, l’Afrique est à deux pas de chez nous, et de par notre peuplement, les Africains sont nos cousins. Il était donc évident pour nous de lancer un appel au don en faveur de la Corne de l’Afrique.
En plus de l’appel lancé dans les médias, nous avons aussi écrit à toutes nos collectivités, aux maires des 24 communes de La Réunion, aux présidents des 6 intercommunalités, au président de Région, à la présidente du Département. Si des particuliers ont répondu à cet appel, les collectivités, elles, à ce jour et à ma connaissance, n’ont encore rien proposé. C’est dommage. De plus, les grands États qui avaient promis une aide financière n’ont eux non plus pas fait le nécessaire, nous ne pouvons que le déplorer. Il est très dur de constater que dans notre société, l’humain passe après les intérêts financiers.
Je remarque, en outre, un manque total d’information sur la situation là-bas. Les dernières informations datent de début septembre ! Tout le monde semble avoir vite oublié que, chaque jour, des centaines de personnes meurent par manque de nourriture. C’est incompréhensible.
Que préconisez-vous d’autre pour tenter de sensibiliser la population et obtenir de l’aide pour la Somalie ?
— Malgré la souffrance visible des habitants de la Corne de l’Afrique, nous avons entendu des personnes monter aux créneaux pour dénoncer les appels aux dons qui, selon eux, culpabilisent les gens. En effet, et nous le comprenons, la situation en Afrique n’est pas de notre faute, si des personnes meurent de faim en Somalie, nous ne sommes pas responsables, c’est sûr, mais nous pourrions le devenir si nous ne faisons rien.
Il est possible d’agir pour l’Afrique sans nous ruiner, et sans même dépenser notre argent. Oui, c’est possible !
A La Réunion, nous sommes plus de 800.000 habitants, si chaque habitant versait seulement 1 euro, alors La Réunion à elle seule apporterait plus de la moitié de la somme demandée par l’ONU pour venir en aide à la Somalie. Nous ne devons plus hésiter ! Versons tous 1 euro pour l’Afrique, 1 euro pour la Somalie.
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