Bertha Mahomed, étudiante au CEGEP de Gaspésie, au Québec

« Un nouveau départ, une nouvelle vie »

7 août 2009, par Edith Poulbassia

Bertha Mahomed est l’une des 99 étudiants réunionnais en partance pour le Québec. Elle s’envole lundi pour Montréal et commencera ses cours le 17 août, en première année de Technique d’Education à l’Enfance au Collège d’Enseignement Général et Professionnel (CEGEP) de Gaspésie. Elle a pris le temps de mûrir avant de se lancer dans un projet de mobilité. Son objectif, obtenir enfin une stabilité professionnelle au Québec à la fin de la formation.

Quel est votre parcours scolaire, professionnel ?
J’ai obtenu un Bac en gestion à la Maison Familiale et Rurale du Tampon en 2003. Depuis, j’enchaîne les contrats précaires. J’ai aussi suivi deux ans d’études à l’Université de La Réunion.

Qu’allez-vous étudier au Québec et comment est né votre projet de mobilité ?
Je vais suivre une formation de trois ans en Technique d’Education à l’Enfance au CEGEP de Gaspésie.
J’ai effectué mon stage du Bac dans le milieu de la Petite Enfance, et depuis, j’ai la volonté de continuer dans ce domaine professionnel. J’ai d’ailleurs travaillé dans le domaine de l’animation, mais toujours en contrat de courte durée. J’ai bien tenté d’obtenir une formation à La Réunion ou de passer des concours d’éducateur de jeunes enfants, mais les places sont limitées.
Le Québec représente donc pour moi une opportunité. C’est grâce à une amie que j’ai pu assister à une réunion d’information à Saint-Pierre l’année dernière. J’ai rencontré les représentants des CEGEP, j’ai pris connaissance des formations. Deux semaines plus tard, j’avais un entretien avec le responsable du CEGEP et avec l’ANT.

Comment voyez-vous votre avenir ?
— Je pars le 10 août pour Montréal. J’y passerai une nuit avant de rejoindre ma chambre d’étudiante au CEGEP de Gaspésie. Les cours commencent le 17 août. Pour moi, c’est le début d’un nouveau départ, d’une nouvelle vie. C’est la première fois que je voyage, la première fois que je découvre un autre pays. Dans trois ans, j’espère obtenir un travail stable, être éducatrice de jeunes enfants, construire ma vie au Québec.

Propos recueillis par Edith Poublassia

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