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Alain Zanéguy, vice-président du Conseil général
23 janvier 2010, par
Alain Zanéguy revient sur la rencontre de mercredi entre une délégation d’élus du Conseil général et le plus haut représentant de l’État en poste à La Réunion. L’élu décrit les circonstances qui ont amené la présidente du Conseil général à rappeler au préfet quel comportement un élu de la République est en droit d’attendre d’un fonctionnaire d’État.
Alain Zanéguy, quel était votre état d’esprit en vous rendant à la Préfecture ce mercredi 20 janvier ?
- Au Conseil général, nous sommes mobilisés pour trouver une solution. Lors du jugement, il a été clairement dit que la liquidation n’est pas suivie d’une reprise d’activité. Au mois de décembre, nous avons voté la création de 1.000 postes d’aide à domicile. En effet, nous finançons des heures pour les personnes âgées qui ont droit à une aide, ces personnes choisissent ensuite un prestataire. Et il s’avère que ce sont des salariés de l’ARAST qui étaient souvent ce prestataire.
Du fait de la liquidation, les salariés réclament naturellement leur dû, leurs indemnités. Mais l’AGS a dit qu’elle ne veut pas payer, et veut aller au tribunal.
Mais en quoi le Conseil général doit payer les indemnités que l’AGS ne veut pas payer.
Le préfet s’est ensuite présenté comme médiateur social. Lundi matin, nous avons tenu une réunion au Département qui a débouché sur deux décisions : finaliser les points techniques pour permettre le versement de l’aide d’urgence de 1.000 euros aux anciens salariés de l’ARAST. Ensuite, nous avons décidé d’adresser un courrier au préfet en disant en substance que pour rassurer les AGS, le représentant de l’État a la possibilité de procéder au mandatement d’office des sommes que le Conseil général pourrait devoir aux AGS en cas de décision de justice allant dans ce sens.
Nous proposions donc une issue à la crise, et c’est dans cet esprit que nous nous sommes rendus à la préfecture.
Comment s’est passée cette entrevue ?
- Nous avons présenté le courrier au préfet. Ce dernier l’a lu et nous a d’abord dit n’y rien comprendre. La présidente du Conseil général lui a également signalé qu’au Département, du fait de l’occupation des locaux, les élus de la République ne peuvent pas travailler. Il a répondu assez sèchement, indiquant en substance que La Réunion n’est pas un territoire d’une République où le droit ne s’applique pas et a fait part de l’absence de demande écrite. Il lui a ensuite été rétorqué que la demande a été adressée par fax le matin même. Le préfet a dit ne pas avoir reçu cette demande…
J’estime que le ton employé était arrogant. Nous sommes des élus de la République, et il ne nous a pas traité comme tels. Par exemple, concernant la lettre en elle même, les propos tenus visaient à nous faire comprendre qu’il y a des termes de droit que nous ne comprenons pas.
Comment a réagi la présidente du Conseil général ?
- La présidente a justement réagi. Elle l’a regardé droit dans les yeux et lui a répondu : « je ne suis pas une bougnoule de la République, les élus qui sont avec moi sont des représentants du peuple, je vous demande de les respecter, vous leur devez le respect comme à tout autre élu ».
Après ce recadrage, le préfet ne s’est pas excusé. J’ai de l’admiration pour l’élue, pour la Réunionnaise qui s’est mise debout de cette manière, qui a su faire face.
Propos recueillis par M.M.
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